Si vous saturez devant les vidéos de Kim Kardashian et Keynie West, changez de famille, suivez la vie exaltante et passionnante de la famille Kattarshians. Eux aussi habitent un palais à leurs mesures, infatigables, ou presque ils se dandinent devant la caméra de jour comme de nuit et n'ont pas peur de s'afficher avec de la vraie fourrure sur le dos, comme Justin Bieber. Ils n'ont pas beaucoup de vocabulaire mais ils sont jeunes, beaux et dynamiques. Ils se nomment Guðni, Stubber, Briet ou encore Ronja, comme leurs ancêtres Vikings.

"Keeping up with the Kattarshians", produit par Inga Lind Karlsdóttir, en partenariat avec la SPA (Société Protectrice des Animaux) islandaise, met en scène la vie joyeuse et turbulente de 4 ou 5 chatons de dix semaines.

Et si ces Vikings, enfermés dans une maison de poupée, ont acceptés de se produire 24h/24h devant trois caméras, c'est pour la bonne cause. Car cette télé-réalité, un show sur BBC2, qui a du chat, produite par les boîtes de production Skot, SagaFilm, et le site de pop culture Nútíminn, doit permettre aux chatons, issus de refuge, de trouver une famille adoptive.

Pourquoi Kattarshians ?

Et pour la maintenance, (nourriture, nettoyage) le direct est mis en pause deux ou trois fois par jour. C'est pour cela qu'aucun humain n'apparait sur les vidéos et que parfois la scène semble figée.

Pour moi, la seule petite critique est l'adoption, car tout le monde le sait, ce ne sont pas les chatons qui sont les plus difficiles à faire adopter, même si on constate que la production privilégie les chatons noirs, qui ont dix fois moins de chance de trouver un foyer.

Dans les refuges, ce sont les adoptions d'adultes qui posent problèmes. Alors j'espère que cette saga islandaise profitera aussi aux chats cagneux, malades, âgés qui peuplent les refuges.

On connaissait les bienfaits de la « ronronthérapie », mais ces boules de poils qui jouent, se bagarrent, se chamaillent, se poursuivent, dorment ou se toilettent, nous montrent la voie de la «zen attitude ».