Les essais consacrés à l’étude d’un tableau ou d’un artiste peuvent être souvent soporifiques, ou hermétiques, pour les non-initiés. ‘’Isis, La Joconde révélée’’, publié aux éditions Maxiness, est au contraire un livre des plus intéressants, accessible au maximum de lecteurs. Ce véritable récit, construit par moment comme un thriller érudit, retrace, heures après heures, les différentes pistes que l’auteur a suivi afin d’arriver à une étonnante découverte. En effet, selon lui, Mona Lisa serait… Isis ! Cette œuvre maitresse de la Renaissance, sans aucun doute l’une des peintures les plus connues du monde, raconterait en effet, selon l’auteur, le mythe d’Isis et Osiris.

Gallier, directeur artistique dans la presse, va plus loin puisqu’il affirme, illustrations à l’appui, que l’on retrouve dans ce tableau Horus (le fils d’Isis et Osiris), mais aussi le frère meurtrier, Seth. Commencent alors plus de 200 pages d’analyses pointues qui démontrent comment Léonard de Vinci créât le mystère permanent qui règne autour du sourire de Mona Lisa. Une autre de ses affirmations est des plus simples : le visage de cette madone est en même temps triste et joyeux car deux femmes s’y mélangent grâce un procédé de morphing bien dissimulé, et pourtant visible par tous. L’une à 20 ans, l’autre 30, et il s’agit de la même personne… et la mythologie égyptienne s’en mêle alors, pour donner un éclairage assez stupéfiant sur ce chef-d’œuvre de l’art !

La Joconde raconte l’histoire d’Isis

‘’Isis, la Joconde révélée’’ tente, avec succès, de démontrer pourquoi cette toile raconte le mythe de cette divinité égyptienne, qui est la Grande Déesse par excellence. Il serait dommage de dévoiler certaines analyses, bien illustrées tout au long des différents chapitres, mais une chose est sure : le livre est très bien documenté, assez bluffant par moment.

Tous les éléments de cette histoire antique sont présents à l’intérieur du cadre créé par de Vinci, de l’assassinat d’Osiris à l’affrontement entre Horus et Seth, en passant par la résurrection d’Osiris. La vie personnelle de l’auteur de ce tableau incontournable se mêle d’ailleurs à cette histoire antique, ceci pouvant expliquer la réputation de cette œuvre qui continue de soulever bien des questions.

Le génie florentin y a même peint son autoportrait à de multiples endroits du cadre. Et, là encore, Thierry Gallier, apporte des preuves illustrées à ses affirmations. Peu importe que certains sceptiques n’y croient pas, cet ouvrage permet de se cultiver et de s’amuser par la même occasion. De quoi voir la Joconde d’un autre œil, avec un sourire discret en coin !