En France, un adage dit : «en avril, ne te découvre pas d'un fil, en mai, fais ce qui te plaît ».

Oui évidemment. Seulement voilà, en ce mois de mai 2017, il n'a pas été possible à chacun de faire ce qui lui plaisait. En effet, non seulement la chaleur a déjoué tous les pronostics en se présentant plus tôt que prévu, mais encore, elle a été très lourde et difficile à supporter dans certaines régions. On se croirait en été ! Les uns se réjouissaient quand les autres exprimaient leur malaise. Mais dans tous les cas, on partage le même avis : le réchauffement de la planète n'est pas une affabulation, au contraire, ses effets deviennent manifestes.

Le réchauffement de la planète n'est pas une affabulation

La lutte contre le réchauffement de la planète qui devrait être une priorité mondiale ne l'est pas encore pour les raisons suivantes :

  • Certains adeptes de la théorie du complot sèment le doute dans les esprits, en affirmant que la terre ne se réchauffe pas du tout, et qu'il n'y a rien à craindre pour l'avenir vu qu'il n'a pas de danger à l'horizon.
  • Des groupes de pression, mus par le gain et le profit, bien que sachant les effets nocifs des industries lourdes, s'activent à saboter la lutte contre le réchauffement de la planète car c'est une lutte qui compromet leurs intérêts.
  • Et puis, la décision récente du président des États-Unis de se retirer des accords de Paris (COP 21) n'est pas faite pour arranger les choses.

Ainsi, malgré les préoccupations de nombreux pays devant les périls présents et futurs, préoccupations exprimées par des alertes à l'échelle planétaire, dans certains pays, la mobilisation contre le réchauffement climatique par la promotion des énergies renouvelables n'est pas une priorité nationale.

De ce fait, les comportements à risques augmentent. Ils sont caractérisés par des pollutions des airs et des eaux, la destruction de la flore et de la faune, bref, par des atteintes intolérables à l'environnement. Dans certaines villes et campagnes côtières africaines par exemple, l'ignorance des populations urbaines et rurales aidant, des contraventions de grande voirie tel le jet des eaux usagées dans l'océan sont régulièrement commises sans que la répression judiciaire ne s'en s'en suive.

Bien entendu, une telle destruction de la biodiversité par l'homme n'est pas sans conséquences directes sur les générations présentes et les générations futures. De surcroît, les effets dévastateurs sont observables ; où que l'on se trouve.

Ses effets sont manifestes : ce sont les changements climatiques

L'identification des effets des changements climatiques ne relèvent même plus de l'expertise.

Autrement dit, on n'a même pas besoin d'être expert en climatologie, en géologie, en hydrologie, en géographie, etc., pour constater les conséquences produits par les changements climatiques.

Sous les tropiques, chaque paysan se rend compte de lui même que la saison des pluies devient la saison sèche et la sèche se transforme en saison des pluies.

Par ailleurs, les citoyens tropicaux observent bien les bouleversements de la pluviométrie annuelle : soit, le volume de précipitations est à la hausse, soit il est à la baisse, selon les pays et les régions. De même, ils observent l'évolution de la température, et remarquent qu'elle est tantôt en hausse, tantôt à la baisse ; comparativement aux temps anciens.

Les variations thermiques et leur impact sur le bétail, la faune et la flore sont visibles par le commun des mortels aussi bien dans les pays du nord que dans les pays du sud. C'est ainsi que la fonte des glaciers du Canada, du Chili, du Groenland, du Kilimandjaro, de Loire, du Mont Blanc, de Patagonie, de la Vanoise, etc... est un phénomène visible à l’œil nu, et qui ne laisse pas indifférentes les populations concernées. Ainsi, chacun voit par lui-même les ravages des changements climatiques, sans l'aide des scientifiques.

On peut le dire sans se tromper : dans ce combat entre les hommes, de plus en plus irresponsables, et la lutte contre le réchauffement climatique, il n'est pas sûr que les hommes l'emportent s'ils ne s'engagent pas résolument à changer leurs manières de vivre.

Autant dire que le réchauffement de la planète – même si l'on se refuse à le voir et à y croire – ne nous ignore pas. Il veut notre peau, il peut l'avoir, il l'aura si l'on n'y prend garde.