Un collectif de psychiatres remet en cause la capacité mentale de Donald Trump à gouverner. Menteur, provocateur, manipulateur, le personnage ne se positionne pas sur le plan rationnel pour convaincre, n'hésitant pas, même, à réinventer l'histoire ! Il désigne sans le moindre tabou des boucs-émissaires (ouvertement raciste et islamophobe) et affiche un mépris pour ces personnes et leurs droits à la mesure des traits antisociaux observés chez les criminels. Sans oublier son sexisme, sa misogynie est une caricature, il se targue de son statut de star qui lui donne le pouvoir jubilatoire "d' Attraper les femmes par la chatte".

Femmes qu'il nomme "grosses truies ou chiennes". Ne pas avoir de morale est une chose, mais ne pas avoir de conscience ? Il se joue de la vérité et la déforme à loisir sans éprouver le moindre sentiment de honte. Sa soif de pouvoir est sans limite. Il se positionne non seulement en homme fort (pour ceux qui auront lu les effets négatifs d'un taux de testostérone trop élevé, c'est un cas d'école, le côté obscure de la force : agressivité, paranoïa pouvant aller jusque la tyranie), mais cela vire à la mégalomanie, il se dit "le plus grand créateur que dieu n'ait jamais créé" ! Il n'écoute que son impulsion, tel un enfant immature, peut importe l'avis de ses conseillers, les conséquences possibles, Trump parle est agit comme il l'entend, il a le complexe de la toute puissance et s'arroge un pouvoir absolu, arbitraire, sans tolérer le moindre contrôle ni la moindre critique à laquelle il ne peut s'empêcher de répliquer impulsivement.

Il fait son show, c'est le Monsieur "Moi Je", du despotisme, qui ne tolère aucun obstacle à son désir, car ceux-ci déclenchent des colères noires.

Nous pouvons pourtant en tirer une leçon et ce mal pourrait servir le bien par une remise en question

Dans de nombreux pays, des despotes ont pris le pouvoir. En France, pays élitiste par excellence, le pouvoir revient, très majoritairement, à des hommes prétendus respectables pour êtres issus de milieux favorisés, et des grandes écoles qui préparent ces hommes à l'exercice du pouvoir.

D. Trump quant à lui faisait partie des "people", tout simplement parce qu'il est riche. Il n'a pas eu une jeunesse studieuse mais plutôt débridée, un playboy, figure de la nuit, puis une star de Télé réalité. Il ne s'est pas fait tout seul, ce n'est pas du tout le prototype du rêve américain, c'est un enfant gâté bien né, tout le monde a continué à se plier à son insolence et à ses caprices.

Aucune magouille ne l'a jamais gêné, rien ne l'arrête. Il se pose comme un brillant homme d'affaire mais pourtant, tout ce qu'il sait faire, c'est dépenser sans compter pour satisfaire sa folie des grandeurs. Et même lorsque son endettement devient colossale, qu'il est au bord de la faillite, il reste pourtant, en apparence, un milliardaire à succès et les banques continuent de miser sur lui, car c'est son image qui compte.

Finalement, peut-être qu'il n'est pas au pouvoir par hasard, certes, les erreurs de sa rivale ont provoqué sa réussite, mais après tout, ne représente-il pas l'accomplissement absolu des plus mauvais aspects du Capitalisme ? Personne n'ose le remettre en cause ce système, incontournable de la modernité, dont l'Amérique est le modèle, être anticapitaliste c'est honteux !

Pourtant, à travers cet homme, ce modèle nous apparaît complètement déplacé, révolu et archaïque aujourd’hui ! Le déséquilibre des richesses a atteint un paroxysme : 1% possède plus que les 99% du reste du monde ! Nous épuisons les ressources de notre terre et la détruisons, ainsi que sa faune et sa flore pour nourrir la voracité qui tient lieu d'ambition. L’Europe se construit sur ce système et toujours plus antidémocratique (intéressez vous de savoir comment fonctionne l'Europe avant de vous en mordre les doigts). Trump nous renvoie le vrai reflet du capitalisme poussé à l'extrême. N’est-il temps d’inventer un autre système, plus éthique plus équitable et plus respectueux.