Les Etats-Unis ont commencé leur résistance. Dès son investiture et après les nombreuses manifestations contre Donald Trump, notamment pour les Droits des femmes, la riposte a commencé. En effet, bien qu'élu, le nouveau président est loin de faire l'unanimité, bien au contraire. San Francisco en Californie, ville fleurie, où il fait bon vivre, anciennement hippie, connue pour son hospitalité, sa communauté homosexuelle et sa tolérance, ne compte pas renoncer a ses acquis. C'est pourquoi un texte a été adopté par le Conseil de la ville avant l'investiture de Donald Trump et des résolutions ont été prises en fonction de chaque décret afin de préserver les Droits des citoyens.

Concernant la construction du mur à la frontière Mexicaine et le décret anti-immigration, il est stipulé: " Il y a ici le Golden Gate : nous construisons des ponts pas des murs." A propos du décret anti-avortement: "Nous ne reviendrons jamais sur les droits des femmes, que cela soit dans le domaine de la santé, du travail ou dans n'importe quel domaine (...)." Les questions internationales, le transport, le changement climatique et l'écologie font également partis des mesures mises en places dans le texte, tout comme le système de santé. De plus, la ville, s'est également engagée dans la protection du mariage homosexuel, des communautés LGBT et Afro-Américaines qui peuvent se sentir vulnérables et visées par le nouveau président.

Quand San Francisco se mobilise au nom de la tolérance

La ville n'est en aucun cas effrayé par les menaces financières du président, allant même jusqu'à porter plainte contre Donald Trump. Plus de 200 villes telles que New-York, Chicago, Boston, Los Angeles et Berkeley se sont également montrées solidaires dans ce combat en se proclamant à leur tour, "villes sanctuaires".

Enfin, le procureur de San Francisco a décrit le décret du président comme allant à l'encontre de la constitution, et comme étant contraire aux valeurs du pays, raison pour laquelle il est important, selon lui, de se mobiliser. En effet, et toujours selon lui, c'est au citoyen Américain d'être le "garant de la démocratie" dans ce qui reste "un pays d'immigrés et une terre de droits".