Le dernier essai nucléaire nord-coréen a eu lieu le 9 septembre 2016, et ses secousses ont été ressenties jusqu'en Chine et en Corée du Sud. L'impact qu'il a eu alarme au plus haut point l'armée sud-coréenne, qui craint que cette fois-ci, le régime de Pyongyang ne dispose vraiment de l'arme nucléaire comme il le clame depuis si longtemps. Néanmoins, la bombe utilisée par la Corée du Nord, capable d'équiper un missile, était d'une puissance de seulement 10 000 kilotonnes, quand la bombe lâchée par les Etats-Unis à Hiroshima fut d'une puissance de 15 000 kilotonnes.

Où en est le programme nucléaire nord-coréen ?

Pour l'instant, les experts pensent que la Corée du Nord dispose d'une bombe atomique d'une moindre puissance que celle des pays siégeant au Conseil de Sécurité de l'ONU ; mais elle travaille en ce moment à la rendre plus petite, afin de pouvoir la faire entrer dans un missile à longue portée. Selon la propagande de Pyongyang, c'est chose déjà faite depuis le cinquième essai, mais aucun moyen de vérifier ces informations. C'est parce que l'administration américaine craint que ces allégations soient vraies qu'elle a dépêché une armada vers la Corée du Nord.

Bombe A et bombe H

La bombe A est celle testée par le régime de Pyongyang, dont disposent plusieurs puissances comme l'Inde, le Pakistan ou Israël.

En revanche, la bombe H, basée sur la fusion nucléaire, n'est détenue que par les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité : c'est la plus redoutable des deux catégories de bombe. Les Etats-Unis ont lâché une bombe A sur Hiroshima et Nagasaki, mais disposent désormais, grâce au perfectionnement de ses techniques, de la bombe H, qui n'a encore jamais été utilisée lors d'une guerre.