La réunion, débutée hier, aura une priorité : un " engagement commun et exceptionnel contre le Terrorisme ", a déclaré le président du conseil italien. En effet, seulement quelques jours avant le début de ce sommet, une attaque terroriste a fait 22 morts après un concert à Manchester, principalement des jeunes. Le risque vient donc rappeler sa présence et son importance, peu avant les négociations entre les membres du G7.

Le terrorisme évoqué... sans la Russie

Le problème, c'est qu'un des principaux acteurs de la lutte contre le terrorisme, la Russie, n'appartient plus à ce groupe depuis 2014 et l'annexion de la Crimée.

Or, la Russie, elle aussi victime du terrorisme, fait partie des interlocuteurs prioritaires à ce sujet. D'autres pays émergents souhaiteraient intégrer ce club, et seraient d'une aide précieuse dans la lutte contre le terrorisme, mais n'appartiennent pour l'instant qu'au G20. Bref, si le terrorisme est l'une des priorités de ce sommet, l'accord conclu ne peut être que partiel, et le compromis trouvé est bien maigre : un contrôle du contenu incitant à rejoindre des entreprises terroristes, sur internet, ainsi qu'une collaboration plus étroite en matière de partage de renseignements sur les djihadistes.