Alors que le secrétaire général des Nations Unies (ONU) , Antonio Guterres, condamnait il y a de cela une semaine un nouvel essai nucléaire de la part de la "République populaire démocratique de Corée" trahi par des activités sismiques douteuses, Les Etats-Unis, la France et le Japon demandent en urgence ce lundi 11 septembre un vote à l'ONU concernant de nouvelles sanctions contre Pyongyang malgré les réticences Russes et Chinoises.

Des sanctions significatives déjà appliquées

Rappelons que la Corée du Nord avait déjà écopé de lourdes sanctions économiques en juillet dernier notamment en provenance de Chine du à son engouement pour le développement de son arsenal nucléaire; en effet le régime totalitaire a du se priver de bon nombres d'exportations incluant ainsi le charbon, le fer, le minerai de fer, le plomb, le minerai de plomb, les animaux aquatiques et les produits de la mer.

Des tensions toujours plus présentes

Les hauts-représentants Français se sont toujours dressés avec fermeté contre la politique nucléaire de la Corée du Nord, condamnant les différents essai ayant eu lieu par le passé. Progressant de plus en plus, le régime totalitaire a su mettre en place des missiles balistiques capables de toucher les plus grandes villes Américaines. Les tensions montent proportionnellement aux progrès en matière d'armement du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et le ministre des affaires étrangères Français, Jean-Yves Le Drian, a évoqué le danger que représentait l'arsenal nucléaire nord-coréen en confiant qu'en quelque mois seulement celui-ci pourrait devenir assez évolué pour pouvoir atteindre l'Europe grâce aux missiles en cours de développement.

Le sarcasme à la nord-coréenne

Suite à la prise de parole de Jean-Yves Le Drian, le directeur adjoint du département européen du ministère des affaires étrangères nord-coréen, Ri Tok-Son, a déclaré lors d'un entretien accordé à l'AFP : "Il est ridicule de dire que les armes nucléaires de la Corée du Nord, la force dissuasive contre le chantage et la menace nucléaire américaine, puissent viser l'Europe" avant de continuer avec "Si les armes nucléaires sont si mauvaises, la France devrait alors d'abord abandonner ses armes nucléaires puisqu'elle n'est sous la menace nucléaire de personne".

Ces paroles n'ont sans doute pas plu à l'Elysée qui a décrété que les "provocations" nord-coréennes constituaient une "menace pour le paix et la sécurité internationale" et qu'il fallait entamer de plus lourdes sanctions.