Après la réussite de la COP21, à Paris en 2015, c’est au tour de la COP23 de faire parler d’elle. C’est le 17 novembre à Bonn en Allemagne que cette conférence s’est finie. Loin d’avoir le même impact que son prédécesseur, on attendait de cette conférence sur le changement climatique, qu’elle prépare celle qui va suivre, en 2018, et qu’elle permette d’instaurer un nouveau leadership.

Pourtant le Bilan est mitigé.

Alors oui, on y sent de la bonne volonté de la part des 200 pays participants. Et même si on redoutait l’intervention des États-Unis après que le président américain Donald Trump eut décidé de les retirer des accords de Paris, le résultat n’était pas si catastrophique.

Cependant, chez les médias (Le Parisien, Libération, Greenpeace France, etc..) l'avis général est passablement négatif. Il est temps de revenir sur les points forts de cette COP23. Car il y en a eu.

Les points positifs

On s'attendait au pire de la part des États-Unis et pourtant contre toute attente, ils n'ont pas fait preuve d'obstruction. L'Amérique est restée neutre dans ce débat, tout en affirmant vouloir "rester le leader dans l'innovation et les énergies propres" (d'après Judith Garber, chef de la délégation américaine). Certes, ils ont bloqué quelques discussions, notamment par rapport au budget promis pour soutenir les pays pauvres, mais pas bien plus qu'ils ne le faisaient déjà sous Obama.

Des points positifs, autre que l'engagement des États-Unis peuvent être soulignés. Lors de la COP21, les pays riches s'étaient mis d'accord pour mettre en place, d'ici 2020, une enveloppe de 100 milliards de dollars et il a été décidé que la conférence de 2018 permettra de faire un point sur l'avancée de cette enveloppe. De plus, les pays ont conclu que, lors de la COP24, des débats sur les questions de sécurité alimentaire, séquestration du carbone dans les sols et adaptation de l'agriculture et de l'élevage au réchauffement climatique seront mis en place.

Le jeudi, la banque centrale norvégienne a recommandé aux fonds souverains du Pays, de se désinvestir des énergies fossiles.

Cela représenterait un million de millions d'euros redistribués vers les énergies renouvelables.

Lors du forum International des peuples autochtones sur le changement climatique, une plateforme a été mise en place. Celle-ci présentait les savoirs et les connaissances de ces peuples pouvant aider dans la lutte contre le changement climatique.

Un grand pas pour l'intégration des différents peuples dans cette lutte planétaire.

Les points négatifs

Malgré tous ses points positifs, le bilan général n'est pas 100% favorable à cette COP23. Les points négatifs ? On attendait qu'un nouveau leadership se mette en place, maintenant que les États-Unis se sont retirés des accords de Paris. Les pays les plus attendus étaient la France et l'Allemagne. Cependant, Emmanuel Macron n'aurait pas été à la hauteur lors de cette semaine. Selon Greenpeace France, le discours du président français aurait été dicté par les industriels du nucléaire. La loi hydrocarbure qu'il a proposée, ne permettrait à la France d'arrêter l'extraction de pétrole qu'en 2040.

De plus elle ne serait pas très effective, car 99% des énergies fossiles consommées par notre pays proviennent d'importations.

De plus, les pays les plus riches ont manqué d'être solidaires avec les pays les plus pauvres, engendrant un sentiment d'inachèvement. On y reproche aussi que les négociations avancent bien trop lentement.

Pour conclure, on peut affirmer que malgré de bonnes intentions, il y a un manque d'ambitions politiques pour aller vers les 100% renouvelables et arrêter la courbe de réchauffement.