Cinq jours après les Essais Nucléaires effectués par Pyongyang, la tension n’est pas retombée, bien au contraire. Mardi dernier, le leader nord-coréen Kim Jong-Un a déclaré avoir assisté à de nouveaux tests nucléaires avant d’ajouter que désormais, la Corée du Nord était capable de toucher les États-Unis à n’importe quel endroit de leur territoire. Ce test consistait à un entrainement de tir avec des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM). À l'issue de ce test, Kim Jong-Un a déclaré : «avec fierté que désormais, nous sommes finalement parvenus à réaliser notre grande cause historique, l’achèvement d’une force nucléaire d’État».

Cependant, les informations du Pentagone semblent contredire cette déclaration. En effet, le missile nord-coréen se serait abimé en vol et serait arrivé dans une zone économique exclusive appartenant au Japon. Ce dernier n’aurait cependant pas été un danger, ni pour le Japon, ni pour les États-Unis.

Cette nouvelle provocation intervient après que les États-Unis aient réinscrit la Corée du Nord dans une liste des états qui soutenaient le terrorisme et une condamnation unilatérale de la communauté internationale.

Corée du Nord : Kim Jong-Un accuse les États-Unis de vouloir la guerre

Les États-Unis n’ont pas pu rester tranquilles suite à ses nouveaux essais nucléaires qui sont vus comme une nouvelle provocation.

Pour ce faire, Donald Trump a décidé d’effectuer un exercice d’envergure ce week-end. Cet exercice s’est effectué en relation avec l’aviation sud-coréenne qui est elle aussi sur le qui-vive, tout ceci sous la menace d’une guerre préventive.

C’est donc l’exercice Vigilant Ace qui s’est déroulé ce week-end engageant plus de 230 avions comprenant entre autres des F-22 Raptors ainsi que de nombreux soldats (plusieurs dizaines de milliers d’après les informations).

Ces exercices vont durer cinq jours. Pour Pyongyang, il s’agit d’une nouvelle provocation de la part des États-Unis et de leurs alliées. Kim Jong-Un a déclaré que Trump cherchait à tout prix une guerre nucléaire. Les Sud-coréens sont de moins en moins sereins face à ses exercices de la part du nord. En septembre, les tests de missiles avaient déclenché un tremblement de terre de magnitude 6.3 sur l’échelle de Richter. Le spectre de la guerre de Corée qui a duré de 1950 à 1953 refait donc peu à peu surface pour le plus grand malheur des Américains et des Sud-coréens.