Oui, ami politique, c'est à toi que jem'adresse. Tu continues à faire des dettes et tu en fais supporter lesconséquences aux citoyens.

Et pourtant, en 1973, tu avais unebonne dette, pas très forte mais tu as décidé de la gonfler pourla transmettre au monde de la Finance qui ne s'est pas gêné pourl'augmenter à son profit. C'est malin ! Maintenant tu ne saisplus comment faire pour dégonfler ta dette.

Rends-toi compte, ami politique, tu asréussi à atteindre plus de 2 000 milliards de dette; ce nesont point des dettes remboursables, tu le sais bien puisque,contrairement aux particuliers, un Etat n'est pas censé mourir.

Alors, pourquoi fais-tu croire, amipolitique, qu'il faut rembourser la dette, alors que tu as du mal àrembourser les intérêts qui, comme tu dois le savoir, se sontélevés à plus de 45 milliards en 2014, ce qui revient à 1 500€chaque seconde. Oui, ami politique, tu as bien lu.... 1 500€ chaqueseconde !

Et à qui profite la dette ?

Je te taquine, ami politique, maisreconnais que tu es au service des banques et des financiers qui,justement, financent tes campagnes électorales ; tu le sais ettu continues à faire comme si le peuple ignorait tes trahisons.

Car il s'agit bien de trahisons, tu nepeux plus continuer à faire croire que nous sommes dans unedémocratie et que le peuple est souverain, non tu ne peux plus.

Tu as continué à cocufier le peupleen 2008, ami politique, en ratifiant un traité européen quecelui-ci avait pourtant rejeté majoritairement ; tu as faitcroire que le traité d'union européenne, par la voix de tes amisoligarques dont un certain Michel Sapin dans le journal Le Figaro du20 août 1992 «  … se traduira par plus de croissance,plus d'emploi, plus de solidarité ».

Tu n'as pas honte, ami politique, decontinuer à pérorer par médias interposés, en annonçant uneamélioration de la situation qui continue à se dégrader ?

Tu es démasqué, ami politique, lepeuple sait maintenant que tu protèges tes propres intérêts, ceuxde tes amis et de toute l'oligarchie mediatico-politico-financière.

Alors, ami politique, arrête de faire des dettes et sauve-toi vite fait avant que la dette ne te retombe surla tête !

Tu ne pourras bientôt plus fredonner :« Quoi ma dette, qu'est-ce qu'elle a ma dette ? »