François Hollande sera-t-il son propre successeur à la Présidence de la République ? Pourquoi être candidat à une primaire de la Gauche, ou tout simplement être candidat à la Présidentielle de 2017, sachant que les événements prévisibles lui donnent les moyens de suspendre les élections à venir. Ce processus de confiscation de la démocratie n'est pas nouveau, et à déjà été historiquement appliqué. Pourquoi être candidat ? C'est un jeu dont il a la maîtrise ! N'étant pas candidat à sa propre succession, le Président Hollande s'est volontairement placé au-dessus des divisions de son propre camps, évitant ainsi critiques et attaques directes, laissant Gauche et Droite dos à dos en duels et contradictions, plongeant la confusion sur l'inévitable arrivée de l'Extrême Droite au pouvoir.

Ainsi positionné, en "Gardien de Salut Public", les mesures de suspension des élections présidentielles et des législatives lui permettront de conserver la Présidence, pleinement accompagné par une Majorité dans l'émotion d'être préservée. Les coups d'état sont définis par une prise du pouvoir par un acte militaire souvent très violant, mais que dire de la malice des manipulations politiques et médiatiques, qui façonnent les structures même de la société et de l'opinion vers une acceptation passive de la confiscation de la Démocratie. Le "Moi Président" est en position idéale d'attente pour garder le Pouvoir. Un état d'urgence prolongé jusqu'au 15 juillet 2017, une France déjà politiquement définie "en Guerre", en guerre de l'intérieur, un pays divisé en catégorisations et sectarismes sociaux et religieux, sont d'autant de bases d'appuis qui n'attendent qu'une étincelle pour générer une prise de pouvoir.

Le risque d'attentat va au-delà de la menace

Un attentat, des attentats sont prévisibles, voire quasiment certains, dans les prochains mois ! Dans l'émotion, et dans un principe de Sécurité Nationale, l'exécutif peut alors, sous couvert de légitimité, prendre des mesures conservatoires de contrôle avec suspension, voire interdiction des réunions et manifestations publiques et politiques.

Les critiques et attaques sur la gouvernance devenant des actes subversifs, attentant à l'autorité et à l'unité nationale. Toute personnalité, des élus aux simples citoyens, se voit contrainte au silence sous peine de se retrouver en situation de "traîtrise" envers la Nation et condamnable sans appel. Dans ces conditions le débat démocratique n'existe plus, l'expression populaire est muselée, et dé-facto les élections reportées.Pour combien de temps ?

Trois, six mois, un an, plusieurs années, ce choix appartenant à l'histoire, avec au départ le bon vouloir du "Moi Président", et au Peuple de France qui dans un sursaut reprendrait son destin en mains avec les valeurs Républicaines.

Sommes nous dans la réalité du présent, ou dans une Politique fiction si palpable dans l'instant ? Demain nous en dira plus !