Hier soir, il était l'invité du 20h de TF1. Beaucoup de questions lui ont été posées concernant le dialogue avec Benoît Hamon. Il a rappelé sa position à ce sujet : bien entendu que toutes les gauches doivent discuter entre elles pour nourrir le projet présidentiel, mais sa candidature à lui représente justement le souhait de " dégagisme " exprimé par les Français. Il a fondé sa campagne sur cette promesse : " Nicolas Sarkozy, François Hollande. Je vote, ils dégagent ! ".

Le rassemblement ne doit pas être dans la demi-mesure

Le candidat de la France Insoumise adhère à de nombreuses idées défendues par son concurrent vainqueur de la primaire de la gauche.

Cependant, il s'inquiète de la possibilité d'une alliance durable avec le parti dont est issu le député des Yvelines : le PS. Ce grand appareil politique est malheureusement très hétérogène. Il est composé de libéraux comme d'anciens frondeurs qui souhaitent tourner la page de cette vieille politique se résignant à l'austérité. D'où la contradiction pointée du doigt par Jean-Luc Mélenchon : comment prétendre sortir du système, fonder une VIè République, avec l'aide de ceux qui se sont inscrits dans l'action inefficace de la Vè République ? Autrement dit, comment prétendre abolir la loi travail avec comme députée, entre autres, Myriam El Khomry ? Bref, le rassemblement prôné par la France Insoumise exclut l'aile droite du PS, qui veut encore avoir son mot à dire si Benoît Hamon en venait à gagner la présidentielle.