Mais que diable allaient-ils faire dans cette galère ? Alors que nous nous sommes à peine remis de ce débat, un sentiment bizarre règne en France, comme si personne ne savait trop quoi dire, ne savait trop quoi penser de ce qu'il s'est passé hier soir. Justement que s'est-il passé hier soir ?

Dès la première minute la candidate frontiste a attaqué à la gorge le candidat d'En Marche ! sur le bilan de ses années ministérielles, l'accusant d'être un Hollande Bis, de s'inscrire dans la continuité du mouvement socialiste, d'être le candidat de la finance, j'en passe et des meilleurs...

Cette charge passée, Emmanuel Macron qui ne s'est pas désarmé a lui aussi chargé...Au bout de quelques minutes la tension monte sur le plateau et c'est le début d'un débat inaudible, inutile et inintéressant pendant deux heures.Toujours les mêmes attaques, l'UOIF, le soutien de tous les membres du gouvernement et des banques pour la présidente frontiste contre son adversaire. Son père et les "heures les plus sombres de notre Histoire" brandit comme un spectre par Macron pour attaquer Marine Le Pen. En somme, il ne s'est rien passé et rien n'a été éclaircit, bien au contraire !

Petites phrases, insinuations et mesquineries

Où sont donc les mots qui font mouches et qui marquent toute une génération ?

Où sont les effets de manche dont l'ancienne avocate aurait dû avoir le secret ? Comment se fait-il que le débat ai été d'une aussi médiocre qualité ? Que sont devenus les grands orateurs de la République ? Nous somme tombés bien bas. Tellement bas que pendant le débat, Mme Le Pen a insinué, que Macron aurait peut être un compte aux Bahamas, et que jouer l’élève et le professeur, en ce qui la concernait, "ce n’est pas particulièrement mon truc" (sic).

Et moi qui aurait aimé que la politique retrouve ses lettres de noblesse...

Alors que notre langue est si riche et si belle, alors que nous étions suspendu aux lèvres des candidats attendant un bon mot de la part de l'un ou de l'autre, rien n'est arrivé. Si ce n'est Macron qui nous sortait de temps en temps quelques mots retrouvé au fond du dictionnaire tel que "saut de cabri" ou "logorrhée" rendant le débat encore plus incompréhensible que ce qu'il n'était..

.(Au passage, une "logorrhée recouvre un besoin fort de parler, souvent de façon incohérente, généralement avec un débit rapide et continu".)

Ce manque de finesse, ces coups bas et autres insinuations inutiles n'ont donc pas élevé le niveaux du débat. Heureusement que les réseaux sociaux ont eux regorgé de bons mots pour égayer un peu la soirée !