Emmanuel Macron a de fidèles soutiens. Comme tous les présidents nouvellement élus. La lune de miel ne fait que commencer entre les français et leur nouveau président jeune et dynamique. Que demander de plus ? Cette lune de miel a aussi lieu dans les monde journalistique et celui-ci n'a pas tarder à lui déclarer sa flamme. Nous savions déjà que l'ancien ministre de l'économie était le candidat des journalistes mais hier nous avons frôlé la crise d'hystérie !

Maintenant que leur candidat a gagné, les journalistes ne peuvent s'empêcher de le regarder amoureusement et comme on le dit souvent "L'Amour rend aveugle".

Petits florilège des mots doux adressés à Monsieur le Président. Sur France 2, c'est le retour du roi : "Des personnes se sont réfugiés dans ses bras. Autrefois, les rois touchaient les écrouelles le lendemain du sacre, il y a un peu de ça.". On savait que Macron était capable de beaucoup de chose mais de là à guérir les plaies...Sur BFM TV, c'est le retour du chevalier : "On retiendra quand même cette image spectaculaire de d'Emmanuel Macron sur cet engin militaire.". Pour le renouvellement, entre le roi et le chevalier, on repassera. Mais le nouveau président n'avait-il pas lui même dit : "Il nous manque un roi." ? Les journalistes semblent l'avoir trouvé et couronnés de suite.

Macron : le nouveau prince charmant

Les médias n'ont d'yeux que pour leur nouveau prince charmant. Ruth Elkrief en rajoute en déclarant :"C'est le personnage de Macron qui parle, sa jeunesse, son énergie, sa volonté de rendre les choses différentes.". Voilà bien le problème, on connaît les talents d'Emmanuel Macron pour le théâtre, (son professeur a même succombé à ses charmes...), il s'est construit un personnage mais un jour, le masque risque de tomber, les regards amoureux vont cesser...Et c'est à ce moment là qu'on nous verrons si le prince charmant des journalistes est si charmant qu'ils le prétendent.

C'est à ce moment que nous verrons si les journalistes, l'aime vraiment, aussi dans ses faiblesses.Tout semble en tout cas bien commencer pour le nouveau président qui a ouvert son quinquennat sous le soleil. Celui qui a fait joué "L'hymne à la joie" le soir de sa victoire a enchaîné sur "Orphée aux enfers" le jour de la passation de pouvoir. Espérons pour lui et pour la France que cette programmation musicale ne soit pas prémonitoire et que dans 5 ans, les violons ne joueront pas "Macron aux enfers".