Elle est loin l'époque où il suffisait de pousser une porte ou d'avoir un contact pour décocher un job. Aujourd'hui de nombreux jeunes, parfois surdiplomés, se retrouvent coincés dans une situation plus que précaire. Les causes sont nombreuses : diminution du nombre de postes vacants, accumulation des offres des stages, inefficacité du Pôle Emploi... La jeunesse française s'enfonce dans une forme de dépression due à son incapacité à trouver des emplois stimulants et enrichissants. L'hypocrisie des précédentes générations ne résout en aucun cas le problème.

Elle ne fait que l'accentuer. Affirmer qu'il y a du travail pour tout le monde quand la plupart de ces individus se refuseraient à accepter les jobs sous-payés proposés tient presque de l'insulte envers des jeunes sortant d'universités ou de grandes écoles.

Un gouvernement fautif

Le gourvernement est également à blâmer et ce, malgré (ou surtout à cause de) les nouvelles mesures proposées par Emmanuel Macron pour lutter contre le Chômage. Nos politiciens ferment les yeux sur la situation et ne prennent aucune réelle mesure pour changer quoi que ce soit. Les demandes de stages abusives pullulent tout comme les offres d'emploi avec à la clé un salaire proche du SMIC. La situation devient critique dans les grandes villes, notamment Paris où le loyer à payer pour un simple studio est bien souvent plus élevé que le salaire ou dédommagement proposé.

Les services proposés par Pôle Emploi ne sont en aucun cas efficaces. Des employés antipathiques à ceux ne parlant pas correctement la langue française, il est difficile de trouver une oreille attentive et une main tendue. L'accès aux indemnisations aussi bien qu'au RSA est tellement limité que de nombreux jeunes, notamment ceux et celles n'ayant pas encore 25 ans, se retrouvent sans la moindre ressource pour vivre.

Les tentatives de reconversions professionnelles n'y sont également pas favorisées pour des raisons aussi variées qu'un budget serré ou un manque de potentiel.

La précarité des étudiants se continue donc à leur entrée dans la vie active. Des situations déjà compliquées ne font qu'empirer et les jeunes perdent espoir de trouver leur place dans notre société actuelle.

Les valeurs de la France sont bien mises à mal quand son propre peuple souffre de la misère. Quand une hiérarchie presque aristocratie s'établie entre "ceux qui réussissent (non pas par mérite mais par piston) et ceux qui ne sont rien".