Le premier débat de la Primaire de la gauche propose une opposition aux evenements du mois de septembre. Il en était de même pour la primaire de la droite et du centre. Par contre on semble inquiet, à gauche, sur la participation. Même si le ticket est deux fois moins cher qu'à droite: 1 euro contre deux, le bilan du gouvernement de gauche semble avoir un poids très important. Pour les candidats du Parti socialiste, il fallait être soutenu par 5% des membres du conseil national du parti, ou 5% des parlementaires socialistes, ou 5% des conseillers régionaux et départementaux, ou 5% des maires socialistes des villes de plus de 10 000 habitants représentant au moins quatre régions et dix départements.

Les candidats des partis associés n'eurent pas à faire la course aux parrainages. C'est ainsi que plusieurs candidats de petits partis sont sur la ligne de départ de cette primaire pour la gauche. Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate) celui qui passa par les Verts, le Modem, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) aujourd'hui à la tête du Front démocrate. L'ancien député européen se veut "moderniser" et "rajeunir la démocratie française". Elle n'a pas eu non plus à passer par des parrainages pour se déclarer, la veille de la clôture des candidatures, Sylvia Pinel est une grande inconnue des Français, la seule féminine du groupe au nom du Parti radical de gauche.

Les socialistes ont dû respecter des règles particulièrement strictes

Pas plus connu du public, François de Rugy, pour le Parti écologiste, a amené son parti à créer une scission de son souvent avec l'Union des démocrates et des écologistes. Il entend s'en prendre au bilan du gouvernement, et notamment les échecs dans le domaine de l'écologie.

Les autres candidats durent présenter une copie conforme au règlement.

Trois "inconnus" et quatre ex-ministres à la primaire de la gauche

Manuel Valls, l'ex-premier ministre, Arnaud Montebourg, l'ex-ministre. Vincent Peillon, également un ex-ministre de l'Education. Benoît Hamon, ex-ministe... lui encore. Ils sont donc sept comme à la primaire de la droite et du centre.

Avec une femme. Autre point commun... Mais les ressemblances s'arrêtent là même si trois débats seront également organisés... ! Une victoire à cette primaire de la gauche n'ouvrirait pas forcément la voie royale. Contrairement à la droite et la position de François Fillon qui se voit déjà "combattre" Le Pen au second tour de la Présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron sont également ...en marche pour le premier tour de ce mois d'avril qui désignera les deux finalistes.

TV. 21h, jeudi 12 janvier 2017, TF1, La primaire, le débat.