Hier dimanche, un déjeuner de deux heures a scellé la fin de l'espoir des partisans d'une candidature unique à gauche pour les prochaines élections présidentielles et législatives. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ne feront donc pas campagne ensemble, mais ne se tireront pas dans les pattes non plus. Un "code de respect mutuel" a été mis en place, ce qui n'empêche pas les défenseurs d'un seul et même candidat de continuer à faire entendre leur voix, comme Gérard Filoche, interrogé par 20 Minutes.

Une alliance ?

Selon l'ancien prétendant à la primaire, qui n'a pas recueilli assez de parrainages nécessaires, même les divergences que le PS et la France Insoumise ont sur l'Europe n'en sont pas réellement : "Jean-Luc Mélenchon dit qu’il y a un plan A mais qu’il déclenchera le plan B si nécessaire", alors que pour Benoit Hamon, "Oui, il faut prévoir un plan B", mais il préfère "insister d'abord sur le plan A". Gérard Filoche minimise également les différences entre les deux camps au sujet de la création d'une 6ème République, juste une "question de timing".