Alors que 10 sénateurs UDI ont annoncé leur retrait de la campagne de François Fillon afin de rejoindre le mouvement d'Emmanuel Macron, Jean-Christophe Lagarde a tenu à rappeler les ambiguïtés de l'ancien ministre de l'Economie et la difficulté qu'il aurait à mettre en place une majorité cohérente et solide au Parlement. Selon lui, les clivages partisans ont un sens à partir du moment où les partis ne se contredisent pas eux-mêmes.

Incohérence et ambiguïté

" Dans l'ambiguïté, on peut gagner une élection mais on ne peut pas gérer un pays," a rappelé le maire de Drancy aux parlementaires tentés de rallier le candidat d'En Marche !

Ce sont là deux visions du centre qui s'opposent : une qui assume le dépassements des clivages partisans, et une autre qui juge ce dépassement intéressant seulement dans la mesure où il ne conduirait pas à une contradiction des idées. Ainsi, lors d'un conseil national de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde a loué la " solidité " de sa formation, laquelle est composée de plusieurs partis centristes. Bref, la guerre des centres est déclarée.