Le président de la République Emmanuel Macron était hier dimanche en visite à Bamako au Mali où il a rencontré les principaux chefs d'état de la région (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie). Il a notamment évoqué la lutte contre le Terrorisme dans cette zone de l'Afrique, en proposant une "coalition de partenaires motivés pour faire la différence au plus près du terrain". Il a également invité les pays européens qui le pouvaient à envoyer leurs forces aux côtés de la France en Afrique de l'ouest.

Les conclusions de ce sommet de Bamako ont ensuite été officiellement communiquées.

Une force armée conjointe de 5.000 militaires, déjà prévue lors du sommet du G5 en Février dernier, sera déployée dans les prochaines semaines afin de soutenir les contrôles transfrontaliers dans la région, avec l'aide des 4.000 militaires français déjà sur place dans le cadre de l'opération Berkhane. Emmanuel Macron a toutefois précisé que ce dispositif inédit n'avait pas pour vocation à se substituer aux Casques bleus, mais il viendra "en complément". Quant à l'opération Berkhane, elle sera prolongée "aussi longtemps qu'il le faudra".

Par ailleurs, le président français a ajouté que la force conjointe de 5.000 hommes sera "pleinement opérationnelle à l'automne". La France fournira également des dizaines de véhicules, des éléments de protection et des moyens de communication.