Depuis plusieurs années, la France et l'ensemble des pays développés connaissent d'importantes restrictions budgétaires. Pour les membres de l'Union Européenne, l'objectif est de ne pas parvenir à un niveau trop élevé de déficit par rapport au PIB de chaque pays. La plupart des gouvernements en place a donc organisé une véritable course aux économies, et bien souvent, les postes budgétaires ont été revus à la baisse.

Mais cette année en France, un poste de dépenses sera préservé, et même augmenté grâce à l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Il s'agit de l'Education Nationale.

Selon Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre en charge de ces questions, "l'Éducation nationale a été définie comme une priorité par le président de la République et le Premier ministre". L'accent sera notamment mis sur l'école primaire avec le dédoublement du nombre de classes de CP, selon les annonces du ministre dans les colonnes des Echos.

Autre réforme prévue, celle des rythmes scolaires. Chaque commune aura le choix d'adopter la semaine de quatre jours ou de quatre jours et demi au sein de ses écoles. Enfin, au Lycée, le ministre a prévu une réforme du baccalauréat en mutualisant les lycées dans le cadre des options proposées aux élèves avant leur arrivée à l'Université.