Robert Ménard a un humour bien particulier. Sur une affiche publicitaire, le maire de Béziers met en scène Donald Trump et Kim Jong-Un, bras dessus, bras dessous, et souriant pour promouvoir… une ligne de train dans sa ville.

Robert Ménard n’a pas apprécié que Nicolas Hulot, ministre de l’Environnement, refuse de créer une nouvelle ligne de LGV pour inclure Béziers dans le réseaux de transports national. En effet, un projet réclame l'ouverture d'une nouvelle ligne entre Montpellier et Perpignan qui passerait en gare de Béziers et permettrait ainsi de désenclaver la ville.

Pour le moment, la ville de Béziers est desservie par une ligne de TER venant de Montpellier, d'Intensité en provenance de Marseille. Seuls les trains venant de Paris sont des TGV. Le ministre de l'Environnement a indiqué que l’Etat n’avait pas les moyens pour un tel projet et que “ce n’est pas la priorité”.

Robert Ménard lance une pub choc pour réclamer le TGV

Robert Ménard, proche du Front National, n’abandonne pourtant pas son projet de faire venir le train jusque dans sa ville. Dans une récente campagne publicitaire, le maire de Béziers met en scène Donald Trump et Kim Jong-Un souriant côte à côte. En légende il est indiqué : “Tous unis pour le TGV jusqu’à Béziers”. Ou encore : “C’est le TGV qui unira le monde”.

D’après Konbini, de nombreux message d’internautes ont afflué sur la page Facebook de la ville. Certains semblent choqués que l’on puisse comparer la France à ses deux pays.

Un message décrit même Donald Trump et Kim Jong-Un comme des “malades psychologiquement”.

Le buzz, Robert Ménard sait y faire

Robert Ménard est un habitué des phrases et campagnes publicitaires choc. Comme le rappelle Konbini, il y a peu de temps, une campagne contre la politique du gouvernement mettait en scène un homme étranglant une femme.

Métaphore de l’Etat et des Français. Mais la scène d’un assassinat avait choqué les consciences.

Une autre campagne d’affichage montrait un pistolet géant et le présentant comme le nouvel ami de la police municipale de Béziers. Une autre mettait en avant une photo de gens devant une mosquée venus visiblement pour prier accompagnée de ces mots “L’Etat nous les impose, ça y est ils arrivent”. Robert Ménard avait alors été taxé de racisme et de discrimination. L'homme, proche du Front National a pourtant commencé sa carrière politique en tant que fondateur de Reporters Sans Frontières.