L’énergie éolienne est un moyen de production performant, efficace et durable. En termes de production d’électricité, elle est l’une des filières les plus propres, les plus sures et les plus rapides à mettre en place, tout en étant renouvelable. Mais, l’augmentation de la puissance éolienne a un impact croissant sur le réseau électrique. Du fait de la difficulté à prévoir la production, de la capacité d’accueil du réseau, du risque de déconnexions intempestives des fermes d’éoliennes et d’une dégradation de la qualité de l’électricité.

L'énergie éolienne d'ici 2030

Selon le scénario envisagé par la deuxième analyse stratégique de la politique énergétique, l’énergie éolienne fournira plus d’un tiers de la production totale d’électricité issue de sources d’énergie renouvelables d’ici 2020, et près de 40 % d’ici 2030, ce qui représente un investissement cumulé d’au moins 200 à 300 milliards d’euros (soit environ un quart du total des investissements dans les installations de production d’énergie) d’ici 2030.

L’Europe a pris une longueur d’avance en affirmant son ambition d’atteindre l’objectif de 20% d’énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie en 2020. Afin de développer son avance technologique, l'industrie éolienne européenne concentre ses efforts sur l'exploitation de son potentiel éolien en mer (Offshore).

L’impact de l’éolien sur l’environnement

L’énergie éolienne est une solution efficace pour lutter contre le réchauffement climatique et limiter nos émissions de CO2. En effet, les éoliennes convertissent en électricité l’énergie du vent sans produire de déchet ni émettre de gaz à effet de serre. Cette électricité, propre et renouvelable, se substitue à celle des centrales polluantes.

Cependant, les projets sont parfois source de préoccupations parce qu’ils peuvent entraîner des modifications du paysage, générer du bruit ou avoir des incidences sur la biodiversité et les habitats locaux.

Lorsqu’un parc éolien est en projet, une étude d’impact sur l’environnement doit être réalisée. Celle-ci intègre une évaluation du rendu visuel du parc et une étude acoustique très précise, permettant de déterminer une implantation optimale.

Des mesures simples pour la protection de la diversité doivent également être mise en œuvre par les maîtres d’ouvrage lors de la phase de chantier du projet. Par exemple, les travaux ne doivent pas être menés pendant les périodes de nidification ou de migration des oiseaux.