Marla Maples est la seconde ex-épouse de Donald Trump et si, pour elle, « Tout ce brille n’est pas or » (titre d’une autobiographie que Trump l’a convaincue de ne jamais publier), le très brillant Donald en vaut peut-être bien une once, ou un peu de poussière d’or. Car Marla, Mrs Trump de 1993 à 1999, mère de Tiffany Trump, avait fait une furtive apparition à la convention républicaine de Cleveland. Pour assurer à sa fille une place de conseillère dans la campagne du candidat? Pour obtenir un cachet de silhouette (figurante)? Pour davantage? Ce fut remarqué, mais à présent que The Donald rattrape Hillary Clinton dans les sondages, embrayant derrière The Daily Beast, la presse américaine donne dans la rétrospective Marla Maples-Donald Trump.

Tout pèse dans les élections auxUSA

Oui, aux États-Unis, tout prend du poids lors d’élections. Et là, c’est redevenu du lourd. Car Marla fut à la fois amoureuse et infidèle, tout comme Donald qui, une semaine lui offre encore un diamant, et l’autre fait savoir à la presse qu’il s’est rapproché de très près de… Carla Bruni (paru dans le New York Post le 26 juin 1991; pour faire bonne figure, il était aussi question de Madonna et de Kim Bassinger, se vantait The Donald). Maria, qui a fait dans la mode, la chanson, le cinéma et les religions New Age, et tente de se refaire un nom, avait tout laissé tomber pour son Donald. Allant même, à Aspen, station de ski hupée, à interpeller Ivana Trump en ces termes: « Bonjour, c’est Marla, et j’aime votre mari; et vous?

». C’était en 1990 et elle finira en « honnête [seconde] épouse» du Donald trois ans plus tard. Les deux se connaissaient depuis 1984 mais ce serait dans l’église où Donald et Ivana furent mariés– et qu’ils fréquentaient depuis – qu’ils auraient éprouvé des sentiments. Comme pour son actuelle femme, Melania, Trump a tenté de favoriser sa carrière.

Il l’a poussé, en vain, de poser pour Playboy (histoire sans doute de faire savoir que sa dernière conquête officielle valait le coup d’œil). Marla était officialisée, mais encore célibataire. En 1993, après maintes disputent, ils se réconcilient à la maternité. Trump ne voulait pas de Tiffany, mais il est anti-avortement, et il épousera les mères de ses enfants, déclare-t-il à Vanity Fair.

Il aurait même aidé à couper le cordon ombilical de sa fille… Tout bascule vers 1996: Marla s’isole avec un garde du corps (très rapproché), trouve son Donald trop dodu et inversement performant au lit, ou trop dégarni et proportionnellement insuffisant sexuellement (toujours selon « Vanité malfaire»).

Silence acheté au prix fort

Si Marla a tout fait pour se faire épouser, elle fera beaucoup pour se faire entretenir après son divorce. Elle sort des vacheries, vénielles, du genre « je ne peux imaginer les Américains l’élire » (c’était en 2000), il est trop « égocentré»;mais elle l’aime toujours. Bref, elle rompt sa promesse de ne plus parler de son Donald, mais sans exagérer. Puis elle fait savoir que son autobiographie maritale, All That Glitters Is Not Gold, sortirait sous peu.

On attend toujours. En 2007, elle apparaît dans une mini-mini série, The Ex-Wives Club (avec deux autres semi-célébrités divorcées). Donald fait de nouveau allusion au compromis de divorce stipulant une clause de confidentialité, mais se dit rassuré: « elle doit toujours penser que je suis un type extra…». On ne sait quel est le prix de son silence actuel. Mais si une série de télé-réalité du genre « Je suis une célébrité, sortez-moi de là » (Get me Out of Here) permettait de s'offrir un procès, on saura. Mais selon elle, qui a si longtemps « essayé de rendre Donald Trump heureux », que faudrait-il au Donald pour se sentir heureux ? Une Maison Blanche ? Le trône de Super-Hyper-Maître-du-Monde, de Soleil étincelant lancé à la vitesse de la lumière sur les rails du méga-maousse-capitalisme ? Coucher avec sa fille, Ivanka, ce qu'il ne fera pas actuellement puisque, comme il l'a déclaré, c'est un parangon moral ? Pari ouvert.