The L Word, si vous avez écumé toutes les dernières séries en date, de 13 Reasons why à Narcos, que vous n’en pouvez plus d’attendre GOT tous les dimanches soirs (ou lundis si vous avez la flemme de regarder la VO) et que vous ne savez pas quoi faire le reste de la semaine, c’est votre prochain coup de cœur. La série se passe en Californie, dans la délicieuse ville de Los Angeles (LA) et suit l’évolution d’une communauté de lesbiennes. Il y a une petite dizaine d’héroïnes que l’on retrouve dans les 7 saisons ainsi que des personnages secondaires qui viennent se greffer au groupe le temps de quelques épisodes, voire saisons.

Pourquoi regarder The L Word ?

Déjà parce que la série est terminée et que vous n’aurez pas à attendre une semaine pour le prochain épisode et ça c’est quand même top. Ensuite parce que le scénario est ultra bien ficelé et qu’on est happé par l’histoire. Enfin parce que le sujet sort de l’ordinaire : on suit l’évolution d’une bande de copines qui ont toutes pour point commun d’être lesbiennes (sauf Kate, mais ça je vous laisse le découvrir). D’ailleurs si vous êtes de passage à LA, n’hésitez pas à faire un tour à The Planet, le bar culte où les personnages aiment se retrouver (bar gay et lesbienne of course) !

L comme… ?

L comme Lesbienne, qui est un peu la thématique phare sur laquelle la série s’est construite.

Le grand nombre d’héroïnes proposé permet de mettre en lumière des cas différents d’homosexualité, qui évoluent pourtant dans un environnement ouvert d’esprit, Los Angeles, classée 8ème ville la plus gay des Etats-Unis par l’Institut Gallup en 2015 avec 4,6 % de personnes se déclarant Gay, Lesbienne, Bisexuel ou Transgenre.

Et une série qui base sa narration là-dessus eh bah ça fait du bien !

L comme Love

Parce que le moteur du monde, c’est quand même bien l’amour et c’est ce qui importe le plus. Les cœurs s’embrasent et se déchirent, s’aiment et se détestent mais ce qui reste c’est l’amitié, qui est une forme d’amour. C’est le béton armé de ces femmes, c’est leur force et c’est bon de voir un micro-système où on vit sans homme.

Mine de rien, ça fait du bien au moral. Bien sûr les hommes ne sont pas absents de la série, ils ne sont pas non plus stéréotypés, ils sont eux, ils sont hommes, dans une gamme se voulant la plus variée possible, avec des personnages tous différents, tous complexes dans une psychologie propre à chacun. Un quotidien pas si banal qu’il est intéressant de suivre du point de vue de cette communauté lesbienne. A vos écrans !