Le groupe Renault, constructeur Automobile Hexagonal, est en négociation d’une entrée minoritaire au capital de son homologue iranien, Pars Khodro. Un rachat probable d’actifs industriels n’est pas à exclure, selon le Wall Street Journal, qui faisait mention d’un responsable de cette société étatique.
Un marché qui a de l’avenir, voyant un nombre considérable de constructeurs de véhicules sur la demande. En parallèle est attendue la suspension des sanctions économiques à l’égard de la République islamique et la réouverture, aux investisseurs, du marché  iranien de l’automobile.


Naser Agamohammadi Directeur général du constructeur automobile #Pars Khodro, confirmait à travers le Wall Street Journal, les négociations en cours avec Renault. Des discussions qui doivent aboutir à l’acquisition d’une minorité des actifs de la société. De même que des achats d’installations tel que des usines de fabrication dépendant du groupe Saipa, Société mère du constructeur Pars Khodro. En référence aux annonces faites, à Vienne, de M. Agamohammadi mardi dernier au cour d’un meeting commercial (source WSJ).


Sanctions internationales contre le marché

La production #automobile a été paralysée par les sanctions à l’égard de l’Iran. Notamment pour les véhiculent construits sous la marque Renault, à l’exemple de la  Tondar : un modèle local copiant la Dacia Logan. Un #véhicule fabriqué grâce aux pièces détachés qui sont importées. Les restrictions infligées à l’Iran ont aussi été préjudiciables pour PSA Peugeot Citroën, le rival Hexagonal de #Renault. Il abandonnait, en 2012, l’Iran par le poids des sanctions. Pour le moment il entretient des négociations intenses avec IranKhodro, son coopérateur emblématique, avec le projet de fonder une co-entreprise.


La production d’IranKhodro atteint 3 500 000 véhicules chaque année, sous Marque #Peugeot, mais n’entre pas dans la comptabilité de #PSA, car ceux-ci sont produits par Système D : des pièces faites localement ou importées de Chine. C’est à Vienne, au courant de juillet, que les grandes puissances et l’Iran sont parvenus à conclure un accord important, avec pour objectif de garantir les débouchés de son programme nucléaire. En excluant la solution militaire. Ce consentement marquera la levée des restrictions internationales. La production des automobiles iraniennes ayant subi 50 % de pertes en 2013 : 800 000 unités produites, contre 1,6 millions sur 2011.