La maladie, un terme qui fait peur, et qui est souvent assimilé à des douleurs qui sont plus ou moins présentes au quotidien. Mais qui interviennent aléatoirement selon notre état psychologique. Toute maladie doit-être acceptée et vécu comme "un accompagnement" et non comme "un ennemi". Le travail sur soi, sur son mental, sur sa capacité à relativiser va être déterminant durant toute la durée de sa pathologie qu'elle soit éphémère ou chronique.

La plupart des maladies sont soignées ou soulagées par des traitements. Et souvent ce sont des traitements lourds avec des effets secondaires néfastes.

On a alors tendance à être pessimiste, et à voir ces traitements telle une aide 'empoisonnée'. Le résultat est alors sans appel, des douleurs toujours présentes, si ce n'est plus... Des traitements changés à plusieurs reprises ce qui est encore plus néfastes pour le corps, qui a du mal à s'adapter à tant de changement.

Le médecin prescrit le traitement adapté mais on choisit en notre âme et conscience de le prendre. Donc à partir du moment, que l'on a choisi, il ne faut pas voir ce choix comme une contrainte. Il faut relativiser ce choix et le voir comme un soutien, une aide extérieur qui va nous apporter un certain confort. Tout en accordant une plus grande importance au bénéfice et en n'omettant presque les désavantages.

Dès que l'on adopte cette vision on sera sûr d'avoir "dompté" sa maladie. Dans la mesure on l'on aura compris que l'on souhaite l'accompagner et non la rejeter. Et finalement, on se rend compte qu'il est plutôt étrange de vouloir repousser quelque chose qui fait partie de nous, de notre corps. Même si cette chose a des effets physiquement désagréables, ce que l'on appelle communément "la douleur".

Le but sera donc d'accompagner la maladie et non de la rejeter. On est ici dans un esprit de compréhension, d'acceptation et d'écoute de notre corps. On arrive alors automatiquement à gérer ses douleurs. Certes on ne connaît pas encore totalement tous les secrets de "la sensation de la douleur", mais on sait néanmoins qu'elle est en grande partie déclenchée par notre cerveau.

On a juste besoin de retenir ici que la douleur naît dans le cerveau. Pour conforter cette affirmation, il suffit de voir que l'on est capable aujourd'hui d'effectuer une intervention chirurgical des plus poussées sur un patient qui n'aura reçu aucune dose d'anesthésiant! Sous la seule emprise de l'hypnose(qui consiste à prendre le contrôle du cerveau par la parole), le patient ne ressentira absolument aucune douleur durant toute l'intervention.

Prendre conscience de soi, apprendre à s'écouter et à contrôler ses émotions

Quand on est convaincu que la douleur peut-être gérée, il est beaucoup plus simple d'appréhender la maladie. Chaque personne aura une manière différente pour se contrôler et gérer sa douleur.

Chez certains le fait de s'occuper à autre chose va les aider à diminuer considérablement leurs douleurs. Chez d'autres le calme et la quiétude seront leurs meilleurs alliés. Chez d'autres encore, le fait de se plonger dans un profond sommeil tout en douceur va les faire complètement oublier leurs douleurs. Chaque être est unique, et lorsqu'on s'écoute attentivement, on trouvera toujours une réponse innée qui sera adaptée à notre propre situation. Le cerveau est le moteur de notre corps, le coeur en est la batterie. L'un ne va pas sans l'autre, le coeur va transmettre les émotions que le cerveau va concrétiser sous forme psychiques(joie/déprime) ou physiques(douleurs).

Pour conclure, si on est convaincu que nous devons accompagner notre maladie au lieu de la combattre, si on garde l'espoir et que l'on garde la volonté d'aller mieux, il est certain que notre vie sera plus sereine.

La maladie sera en grande partie oubliée, elle sera remplacée par d'autres préoccupations qui font que la vie vaut le coup d'être agréablement vécu! La douleur est réelle, mais avec de la volonté elle peut être totalement dissipée...