L’usage des nouvelles technologies comme la pratique de l’insémination artificielle, la mécanisation de l’agriculture destinée à l’élevage permet d’accroitre la production bovine dans les régions d’élevage. L’amélioration des conditions de vie des animaux avec l’arrivée de l’élevage moderne dans certains ranchs de la région de l’Adamaoua a permis à certains propriétaires d’avoir des troupeaux constitués d’au moins dix milles têtes de bœufs.

La pratique de l’élevage moderne dans certaines localités comme celle de Goumdjel dans l’Adamaoua a permis aux propriétaires des ranchs d’ améliorer les techniques d’élevage grâce à la génétique qui favorise l’importation des nouvelles races, et la création d’une unité d’engraissement de taille importante.

Dans certaines zones, fini l’époque du berger derrière son troupeau. Tout se passe désormais dans des grands enclos. On note l’importation de la génétique qui favorise le croisement entre les races locales et étrangères. L’introduction des nouvelles technologies comme la pratique de l’insémination artificielle, les techniques permettant de faire des échographies aux vaches pour limiter les risque de perte du veau et le port par chaque animal d’une boucle électronique doté d’un GPS permettant de le localiser en cas d’égarement. La culture du Brachiaria, une plante fourragère permet d’engraisser les bœufs. Selon les recherches de l’institut de recherche pour le développement, la culture du Brachiaria permet d’obtenir 20 tonnes de fourrage à l’hectare.

Il présente également plusieurs vertus « ça donne de l’énergie et des protéines et donc dans l’augmentation des kilos de viande et de lait vous avez tout de suite le résultat ». Ismaila HAMZA (responsable des cultures).

Insémination artificielle

La faucheuse coupe le foin, l’endenneur l’aligne en sillons, l’emboutelleuse constitue des boules de foin séché et la rubanneuse se charge de l’emballage des herbes fraiches pour leur conservation à longue durée pendant la saison sèche.

Le docteur vétérinaire SALI ABBA est un expert dans la pratique de l’insémination. Après une spécialisation au Maroc et des stages en Norvège, il exerce cette pratique dans ces localités «Cela. Consiste à emmener les semences de l’Europe soit de l’Afrique du sud ou du Maroc. On fait inséminer ces races-là ici chez nous. Nous importons la race charolaise, les normandes, les mont Belliards, les bleu blancs belges et même des Afrikaners qui viennent de l’Afrique du sud » .

Dr. Sali ABBA (responsable de la ferme chargé de la reproduction et de la santé)

Les bœufs issus des zones d’élevage du septentrion et des Grassfields alimentent toute l’étendue du territoire national et même certains pays de la zone Cémac. Ceux du grand nord sont transportés dans le train et les camions à destination du sud puis du Gabon de la Guinée équatoriale et du Congo. La menace Boko Haram a affaibli l’exportation des bœufs du Cameroun vers le Nigeria depuis quelques années.