Une nouvelle à laquelle il ne s'attendait pas. Richard Thomas est un homme âgé de 27 ans, qui a été condamné à une peine de cinq ans et quatre mois de prison. Son crime : le Viol d'une femme, pendant que cette dernière était endormie. Si le verdict paraît logique, la BBC révèle que l'agresseur s'est effondré au moment de ce verdict. Pas en raison de la peine, mais plutôt parce qu'il a appris que sa victime était atteinte du VIH, plus connu comme la maladie du Sida. Lors de cet acte, le rapport n'était pas protégé et Richard Thomas était sous l'emprise de l'alcool.

Il a d'ailleurs confié au tribunal qu'il n'avait aucun souvenir des faits.

L’Angleterre et le Pays de Galles, tous sauf des exemples

Le viol est d'ailleurs un crime extrêmement répandu en Grande-Bretagne. En 2014, selon les statistiques policières, le nombre de femmes violées avait ainsi grimpé de 29% en Angleterre et au Pays de Galles sur un an. En 2016, un rapport indiquait même le nombre de viols rapportés avait doublé en l'espace de quatre ans dans ces deux pays. La police et les procureurs croient savoir que l'augmentation des cas déclarés indique que les gens sont plus disposés à signaler des attaques sexuelles après le scandale de l'abus sexuel de Jimmy Savile et d'autres cas historiques récents et de grande envergure.

Des chiffres en constante augmentation

En 2015-16, la police a enregistré 23 851 rapports d'adultes violés - presque toutes des femmes - contre 10 160 en 2011-2012, selon les données publiées par HM Inspectionate of Constabulary. Les viols enregistrés d'enfants sont passés de 5 878 en 2011-12 à 11 947 en 2015-16. Les chiffres suggèrent que sur une échelle de 100 000 enfants, 109 ont été enregistrés comme étant attaqués en Angleterre et au Pays de Galles.

« Il se peut que, dans le sillage de la publicité associée à la fin de Jimmy Savile et à d'autres cas historiques d'abus, plus de survivants adultes d'abus sexuels d'enfants, ainsi que de victimes plus récentes, se sont sentis habilités à se présenter à la police », indique le rapport en question. Selon Liz Kelly, professeur spécialisée en violence sexuelle à l'Université métropolitaine de Londres, « la grande majorité des cas sont perdus à l'étape de l'enquête.

Si vous ne regardez pas l'ensemble du processus ... alors vous obtenez une image faussée ... 80% des cas ne sont pas poursuivis ». Le type d'affaires comme celle concernant Richard Thomas est donc amené à se multiplier.