Vendredi, Salif Keita et d’autres chanteurs africains ont donné un concert gratuit à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour sensibiliser les populations du continent au sujet des risques environnementaux du réchauffement climatique. Nous vivons une période de changements climatiques assez inquiétants. Certains pays tirent la sonnette d’alarme, essaient de trouver des solutions, sensibilisent les gens mais l’Homme, par sa nature, est enclin à ne réfléchir qu’à court ou moyen terme. D'après un sondage effectué il y a quelques années dans 22 pays , l’Environnement n’est plus à l’ordre du jour pour beaucoup de gens.

La pollution de l’air, les déchets toxiques, l’épuisement des ressources en eau, la disparition de certaines espèces animales…sont autant de problèmes que nous vivons au quotidien et la main de l’homme n’y est pas étrangère. Si nous prenions juste la peine de nous poser cette question :

Que léguerons-nous aux générations futures ?

  • Un changement climatique qui aura des conséquences désastreuses sur les ressources en eau.
  • La pollution de l’eau et de l’air : selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un quart des décès d’enfants de moins de 5 ans est dû à la pollution de l’environnement. «Un environnement pollué est mortel, en particulier pour les jeunes enfants», dit le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, en ajoutant que «les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air et de l’eau car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme, notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille».

Pollution et destruction de l'environnement

  • Les déchets toxiques, explosifs, irritants, cancérigènes qui sont la plupart du temps légués aux pays pauvres moyennant une indemnisation qui ne compensera jamais ce que devront endurer par la suite leurs populations. Rappelons juste l’incident « Probo Koala », lorsque 500 tonnes de déchets ont été déversés par la société anglo-néerlandaise de négoces de matières premières « Trafigura » dans 18 sites autour de la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire. La compagnie en question avait décidé de ne pas éliminer les déchets toxiques aux Pays-Bas parce que cette opération, réalisée de manière appropriée lui aurait coûté plus cher. Selon les estimations officielles, plusieurs personnes sont mortes, d’autres ont été hospitalisées et les résidents se plaignent encore de l’odeur des déchets lors des fortes pluies, souffrent de maux de tête, de troubles respiratoires et ont des problèmes de peau sans nul doute liés à cette affaire.
  • Des millions d’hectares de forêts défrichés chaque année d’où un réchauffement climatique et la perte d’espace de vie pour 70% des animaux.
  • La disparition de certaines espèces animales . Il suffit de citer le cas des abeilles, véritables agents de la pollinisation qui engendre la présence des fleurs et donc celle des fruits et des légumes. Les scientifiques sont restés perplexes devant la disparition massive des abeilles dans de nombreuses régions du monde.

Ceci ne représente qu’une partie infime des problèmes qui ne cessent d’apparaître. Réfléchissons un peu : que devrons-nous faire pour limiter les dégâts ? Agissons donc pour le mieux être de notre planète !