Dans le cadre de la semaine contre les discriminations, la mairie de paris a consacré le vendredi 15 décembre à la lutte contre la "grossophobie". Il semblerait que les institutions étatiques, ainsi que les associations, mettent les bouchées doubles pour combattre les comportements qu'ils considèrent comme déviants afin de mettre en place un idéal de société totalement aseptisé.

Les personnes obèses victimes de discrimination

Selon Le Parisien, il existe un "racisme antigros" envers les personnes en surpoids, et ce dans plusieurs cercles de la société.

Les militants contre la "grossophobie" dénoncent une société exerçant une sorte de fascisme de la minceur, rabaissant et humiliant constamment les personnes étant en surpoids qui sont de plus en plus nombreuses dans la société française. Il y a bien évidemment les agences de mannequinat qui sont pointées du doigt. C'est pourquoi la mairie de Paris a accepté qu'à l'Hôtel de Ville soit organisé un défilé de mannequins "grande taille" afin de montrer que la beauté n'est pas synonyme de minceur.

Les associations de lutte contre la "grossophobie" mettent également en lumière les multiples sévices que subissent les personnes en surpoids. Elles dénoncent des railleries parfois quotidiennes dont elles sont victimes, allant jusqu'à provoquer un profond malaise voire même des dépressions.

Le commerce, notamment de vêtements, ne semble pas vouloir s'adapter à une augmentation continue de personnes en surpoids, il devient donc difficile pour ces dernières de trouver un magasin proposant des tailles qui leurs seraient adaptées. Il faut également regarder du côté de l'emploi, de plus en plus de postes seraient refusés à des personnes en surpoids, ainsi que la constaté Gabrielle Deydier, auteur de "On ne naît pas grosse".

Elle dénonce dans son livre toutes les discriminations dont sont victimes les personnes obèses et espère que la société va s'adapter aux personnes en surpoids qui sont de plus en plus nombreuses.

Ce phénomène est intéressant, car il met en avant une tendance symptomatique des associations. La lutte contre la discrimination est bien évidemment nécessaire afin de permettre aux individus de vivre correctement sans être la proie d'injustices liées à leur apparence, leurs origines, etc.

Cependant, elles ne font que la moitié du travail. Plutôt que de condamner uniquement les responsables de cette discrimination "de poids", elles devraient en même temps lutter contre l'augmentation de l'obésité en France. Les luttes contre la "grossophobie" ont un message assez dangereux qui légitimise l'obésité. Or le surpoids n'est pas un facteur de bonne santé pour une société, car il entraine de nombreuses complications comme du diabète, des maladies cardio-vasculaires ainsi que certains cancers. Nous vivons dans une société ou des associations défendent d'un côté des personnes victimes d'injustice, mais d'un autre côté les incitent à se complaire dans ce sentiment victimaire sans vouloir s'améliorer.

Nous pouvons prendre comme exemple Rockhaya Diallo qui, prétendant lutter contre le racisme, n'hésite pas à soutenir des dealers de drogue ou des délinquants uniquement parce qu'ils ne sont pas blancs. Cet acte, non seulement crée de nouvelles tensions en créant une paranoïa sur le racisme, mais en plus légitimise des actes illégaux et nocifs pour la société. Dans le cas des personnes en surpoids, les associations qui luttent contre leur discrimination ne les accompagnent pas pour les aider à retrouver une meilleure santé. Elles contribuent donc à une augmentation de l'obésité en France.