Des amphithéâtres des universités Lumière Lyon-II et Grenoble-Alpes ont été réquisitionnés de force par des étudiants pour y loger des migrants, espérant que leur coup de communication puisse alerter l'État en faveur de leur cause.

De nombreux étudiants ont été étonnés de voir leurs amphithéâtres réquisitionnés de force, sans préavis ni consentement général. Ce sont ainsi des centaines de migrants qui ont été logés dans des infrastructures non prévues à cet effet. Un militant du droit au logement Isère a déclaré : "On ne veut pas faire dormir les gens ad vitam æternam ici, mais on veut mettre la pression sur la préfecture, qui est compétente, afin que soit trouvé un hébergement pérenne".

La préfecture de Grenoble a indiqué avoir été informée de cette occupation par la direction de l'université sans pour autant avoir donné de directives d'évacuation. Le plan grand froid devant être lancé prochainement, les universités se verront dans l'impossibilité d'évacuer leurs salles. A Lyon, la présidente de l'établissement a fait part de son indignation, d'une part pour cette réquisition illégale et d'autre part, envers l'Etat qui semble faire la sourde oreille.

Du militantisme forcé

A Nantes, c'est le campus universitaire qui a vu quarante chambres d'étudiants, gérées par le Crous, occupées par des migrants mineurs avec des exonérations des frais d'inscription ainsi qu'un accompagnement social, sanitaire et une aide alimentaire.

Cette situation est la conséquence d'une action d'étudiants militants d'extrême gauche qui avaient réquisitionné la faculté. La direction, face à leur blocus, avait cédé à leurs revendications en acceptant de réserver des chambres du campus universitaire. Cette décision imposée par des militants provoqua la déconvenue de nombreux étudiants qui ont vu en premier lieu leur cursus universitaire perturbé, et en second lieu sont obligés de se loger en dehors du campus universitaire, ce qui leur revient beaucoup plus cher en terme de loyer.

Un étudiant de deuxième année d'histoire a fait part de sa consternation :"L’Université de Nantes instaure la préférence étrangère au logement et à l’enseignement", "L’université va prendre en charge une bonne partie du coût de ces gens. Il faut savoir : ils sont mineurs ou pas ? Il ne me semblait pas qu’à 16 ans, on rentrait en faculté, à moins d’être tous des surdoués …".

Les préfectures tardent a proposer des solutions, laissant les facultés à l'abandon et en situation extrêmement difficile.