La coupe d'Afrique des Nations 2017 qui se déroulait du 14 janvier au 5 février au Gabon a rendu son verdict après trois semaines de compétition. La finale opposait l'équipe du Cameroun (surnommée les lions indomptables) à celle d'Egypte (surnommée les pharaons) au stade d'Angondjé à Libreville. Ces deux équipes s'étaient déjà retrouvées en finale de la CAN en 1986 et en 2008 et ces dernières avaient été remportées par l'Egypte. Le Cameroun tient enfin sa revanche !

Résumé du match...

Les lions indomptables, menés logiquement au score en première mi-temps par l’intermédiaire du joueur égyptien Elneny (22ème minute), ont su renversé la situation au retour des vestiaires par l'intermédiaire de joueurs bien connus de la ligue 1.

En effet, à la 59ème minute, sur un centre de Benjamin Moukandjo , le défenseur lyonnais Nicolas Nkoulou s’élevait au-dessus de son vis-à-vis pour aller battre de la tête le gardien égyptien El-Hadary. Et c’est en fin de match que la décision allait se faire puisqu'il aura fallu attendre la 88ème minute pour voir le but victorieux. L'ancien lorientais Vincent Aboubakar, entré à la pause, allait faire parler la poudre suite à un joli enchaînement sombrero-reprise de volée. Les joueurs du Cameroun pouvaient exulter car peu d'observateurs les voyaient remporter ce titre. En effet, ils n'avaient plus remporté la CAN depuis quinze ans !

La réaction d'Hugo Broos, entraîneur de l'équipe du Cameroun :

" Je suis très content avec tout le groupe pour avoir remporté cette édition. Le match a été très difficile. L'Egypte, habitué aux joutes Africains a été difficile à manœuvrer car elle a un style différent des formations que nous avons affrontées lors de cette coupe d'Afrique.

Beaucoup ne croyaient pas au Cameroun avant le début de cette compétition. Mais au fil des rencontres, la confiance est apparue, les joueurs ont gagné en expérience"

Pour fêter ce sacre, les joueurs et le staff ont été accueillis par une foule en liesse de milliers de camerounais lundi à l'aéroport et dans les rues de Yaoundé.