Le Paris Saint-Germain, après la défaite 6-1 au Camp Nou, ne s'est pas senti respecté comme un grand club par l'UEFA. La Ligue des champions a fait le choix d'un arbitre pas assez à la hauteur, Deniz Aytekin, qui accorderait des sanctions inexistantes, niant un penalty aux parisiens évident et passant au-dessus des simulations, en particulier de Suarez, qui à un moment donné aurait même mérité l'expulsion. Le président Nasser Al Khelaifi a alors décidé d'écrire directement à l'institution du football européen, à travers l'envoi d'un épais dossier pour prouver les torts, afin que la situation ne se reproduise pas à l'avenir.

Le PSG n'a pas voulu la suppression et rejouer le match, mais évoque une pétition, lancée en Espagne, et qui, sur le site change.org, a déjà recueilli environ 250.000 signatures. Les dirigeants parisiens considèrent que pendant le match au Camp Nou, à la 96ème minute, trop de séquences douteuses ont eu lieu, au moins une douzaine, documentées grâce une vidéo et des ralentis, avec des commentaires et des analyses d'experts et d'anciens arbitres internationaux qui se sont réunis pour écrire le dossier déjà envoyé.

Pression

Il y a une conviction acquise chez les parisiens : Aytekin lui-même a été submergé par les événements, se faisant peut-être influencé par le poids de l'institution de Barcelone, et de la pression des supporters du Camp Nou, prouvant ainsi qu'il n'était pas à la hauteur pour assurer la direction équilibrée d'un match, et incapable de décider avec clarté des actions qui ont finalement influé sur le résultat, qui n'a favorisé seulement les Catalans.

C'est trop donc pour le PSG qui souhaite, dans la plainte transmise, que la situation vécue le 8 Mars ne se répète pas à l'avenir. Les français espèrent alors que le club, qui a perdu au deuxième tour, soit écouté par l'UEFA et que ces derniers prennent des mesures pour que cet épisode ne se reproduise plus dans cette grande compétition. Des erreurs aussi graves ne devraient pas être commises durant un match de football.