Après plusieurs semaines de préparation, les pilotes et les écuries retrouvent ce week-end le championnat du monde de Formule 1 lors du Grand Prix d'Australie, à Melbourne. Une saison qui débutera sans son champion du monde en titre, Nico Rosberg, qui avait annoncé en décembre mettre fin à sa carrière et qui marque un changement d'ère de la F1.

L'un des plus grands changements de cette année est l'arrivée d'un nouveau propriétaire, le groupe américain Liberty Media, qui a racheté la Formule 1 pour quelques huit milliards de dollars. Une prise de contrôle qui a fait des dégâts puisque "le grand argentier de la F1" Bernie Ecclestone a été remplacé après quasiment 40 ans au service de la discipline reine du Sport automobile.

L'Anglais a laissé sa place à Chase Carey, qui sera assisté de Sean Bratches pour la partie commerciale et de Ross Brawn pour la partie technique et sportive.

L'amélioration des performances en piste

Le principal changement de la saison 2017 est le nouveau règlement technique. Les monoplaces sont dorénavant plus larges, 20 centimètres de plus que l'an passé, et plus longues de 11 cm. Les ailerons avant et arrière ont donc dû être modifiés : celui de devant gagne 15 cm de large et adopte une forme en flèche alors que celui de derrière a également gagné en largeur mais est maintenant moins haut. Le constructeur de pneumatiques Pirelli a également dû apporter des modifications à ses pneus avant et arrière : ils sont en moyenne 25 % plus larges qu'en 2016 et sont plus endurants, permettant aux pilotes de pouvoir attaquer sans se soucier de l'usure de leurs gommes.

Toutes ces modifications ont pour objectif de donner un look plus agressif aux monoplaces de F1 et de les rendre plus rapides en piste étant donné que leurs appuis aérodynamiques ont été améliorés. En effet, elles devraient aborder les virages à une plus grande vitesse mais en contrepartie, elles seraient moins rapides en ligne droite.

Avec les roues plus larges, les pilotes seraient également amenés à freiner plus tard à l'approche des virages. Toutes ces modifications permettraient ainsi de gagner 3 à 4 secondes au tour, selon les estimations de certaines écuries.