Le Mercato du PSG est toujours au centre des attentions. L'offre rocambolesque de 222 millions d'euros du club pour s'offrir les services de la star Neymar n'a pas mis fin aux critiques, loin de là. Le FC Barcelone n'arrive pas à digérer le départ de son attaquant et ne veut pas en rester là. D'aucuns estiment que les catalans sont plus que mauvais joueurs après avoir récupéré la somme astronomique équivalente à la clause libératoire du joueur. Un nouveau chapitre que la direction du club entend bien résoudre devant les tribunaux si nécessaire.

Barcelone réclame 8.5 millions d'euros et des intérêts

Les réactions se multiplient dans le monde du sport suite au communiqué émis en début d'après-midi par le FC Barcelone. Beaucoup sont dérangés par la plainte des blaugranas qu'ils jugent indécente et disproportionnée. C'est notamment le cas du journaliste Pierre Ménès qui voit dans cette décision un manque d'honneur.

Mais d'où vient cette nouvelle réclamation ? Le préjudice qu'estime avoir subi le Barça résulte d'une sombre histoire de prime de prolongation de contrat versée à la star brésilienne.

Un montant reçu récemment à hauteur de 8,5 millions d'euros que Neymar aurait déjà encaissé. Le club ne s'arrête pas là et en veut toujours plus. Ainsi, se sentant floués par le PSG, voilà que les blaugranas réclament 10% supplémentaires (soit 850000 euros) d'intérêts. Une petite vengeance vis à vis du vice-champion de France puisque l'accusateur exige que ce soit son rival qui règle l'addition dans le cas où la nouvelle terreur de Ligue 1 se trouve dans l'incapacité de le faire.

Le Barça semble prendre les propriétaires qataris pour de véritables vaches à lait.

Bartomeu tente le tout pour le tout

Cette réaction épidermique peut être expliqué par plusieurs facteurs. En effet, l'équipe dirigeante barcelonaise est véritablement dans la tourmente. N'ayant pas réussie à conserver sa star, elle est l'objet de critiques importantes dans les tribunes comme au sein du vestiaire. Montrés du doigt sur chacune de leur récentes décisions (prolongation de Messi qui tarde, transferts ratés de Dembélé et Coutinho, arrivée de Di Maria toujours floue,...), Bartomeu et sa bande jouent leurs têtes.

Leurs nouvelles politiques d'agressivité et de victimisation rentrent dans une stratégie peu raffinée en vue des prochaines élections au club. Sauf qu'après tous ces épisodes, le président actuel peut toujours brasser autant d'air qu'il voudra, il y a peu de chances qu'il soit à nouveau élu. Enfin, un dernier tsunami pointe son nez sur le Camp Nou avec la rumeur folle d'une offre de transfert de 300 millions d'euros (clause libératoire) pour Lionel Messi de la part de Manchester City. Comme le dit le proverbe, " Le poisson qui étouffe sur la berge remue plus que celui qui est dans l'eau "...