La presse footballistique est unanime : le Paris-Saint Germain a frappé fort en réalisant l'un des transferts les plus médiatisés de l'histoire, qui a mené Neymar du FC Barcelone au club de la capitale.

Si l'opération a été menée à bien, on ne peut pas vraiment dire que c'était grâce à la coopérativité du club catalan. Les dirigeants du club espagnol avaient fermé la porte de manière autoritaire au club français, qui a du forcé son destin en ne négociant pas avec ses homologues ibériques, mais en payant la clause libératoire du joueur, fixée à plus de 200 millions d'euros.

Un procédé qui a été très mal vécu dans les environs du Camp Nou, où toutes les stratégies ont été employées pour tenter de faire capoter le transfert. Maintenant ancien coéquipier de Neymar, Piqué avait tenté de retenir son "ami" en publiant un message très controversé, "il reste", sur Twitter.

Publication que l'ailier auriverde lui avait demandé de ne pas partager sur les réseaux sociaux.

Mais, plus que dans le tête du Brésilien, c'est avant tout sur le plan financier que le Barça a tenté de peser. D'abord auprès du joueur, à qui le club a bloqué une prime de plusieurs dizaines de millions d'euros qu'il lui devait.

Puis auprès du Paris-Saint Germain, en tentant de faire réagir l'UEFA et en espérant des sanctions contre le club français. Il a même été monté un "front-anti PSG", rassemblant tous les clubs aux idéologies économiques opposées à Paris.

A noter qu'à présent, le FC Barcelone est en discussion avec Liverpool afin de signer Coutinho pour environ 110 millions d'euros, Dembélé de Dortmund pour une centaine de millions d'euros et M'Bappé de Monaco pour environ 150 millions d'euros.

Mais, finalement, le Barça semble avoir trouvé une façon de se venger de ce transfert. Selon le journaliste François Manardo, les dirigeants du Barça auraient en effet demandé à la Ligue Espagnole de Football de ne pas envoyer le certificat nécessaire au PSG puisque le transfert de son nouvel ailier gauche puisse être définitivement accepté par la LFP.

Selon François Manardo, présent à l'After Foot de RMC, ce comportement du FC Barcelone serait dû à un mépris du PSG (et football français), qui ne serait considéré en Espagne que comme des nouveaux riches, qui "ne peuvent pas s'asseoir à la table du Barça, du Réal, de la Juve (etc)." Selon lui, cette situation pourrait encore durer quelques semaines, et donc retarder la grande première de la nouvelle star parisienne en Ligue 1.

Le président du FC Barcelone n'a, par ailleurs, pas oublié de tacler son ancien joueur, lui reprochant un comportement indigne de son club.