Alors qu'on pensait le Penaltygate de retour au Paris Saint-Germain après les informations révélées ce lundi matin par le média espagnol, El Pais, le club de la capitale a souhaité rapidement apporter sa réponse face aux rumeurs qui font part d'une prime de 1M€ versée à Edinson cavani si ce dernier acceptait de ne plus tirer les penaltys. Selon nos confrères du Parisien, le Paris Saint-Germain : "dément formellement l'information selon laquelle Cavani abandonnerait les penaltys en échange du versement automatique d'une prime"

Le club de la capitale qui affrontera ce mercredi le Bayern de Munich en Ligue des Champions dans un match qui s'annonce comme un premier test européen cette saison, a tout intérêt à calmer les tensions a quelques heures de cette rencontre durant laquelle il aura besoin de ses éléments offensifs. Depuis les excuses formulées par Neymar devant l'ensemble du groupe parisien à l'entraînement vendredi, il est difficile de savoir comment la relation entre les deux hommes a évolué, d'autant plus que le Brésilien n'était pas du déplacement de son club à Montpellier ce samedi (0-0) à cause d'une petite blessure au pied.

Un choix clair et public des dirigeants est attendu

Mercredi, les deux stars parisiennes devraient être scrutées de près. La faute à une direction parisienne, qui entretient le flou sur les relations entre les deux hommes, et sur le choix fait par l'entraîneur dans cette guerre des penaltys. Invité à s'exprimer à ce sujet en conférence de presse avant le match à Montpellier, Unaï Emery s'était montré évasif sur le sujet, n'inspirant pas vraiment la confiance : "Les deux joueurs qui sont ici pour frapper sont Cavani et Neymar. Qui va le tirer ? Je le dirai aux joueurs en premier. On va attendre le match de samedi pour révéler qui tire"

Une réponse évasive qui laisse surtout à penser que la décision n'a toujours pas été prise par le staff parisien.

El Pais, évoquait également que des discussions avec Neymar avaient eu lieu et que ce dernier tout comme son homologue Uruguayen, refuser de laisser son coéquipier endosser seul la responsabilité des penaltys. Une petite affaire qui prend peu à peu de l'ampleur, et qui souligne une fois de plus les difficultés du board parisien à prendre des décisions et à les imposer.

Si l'arrivée d'Antero Henrique semblait avoir fait du bien au club de la capitale, le Directeur Sportif Portugais, mais également Nasser Al-Khelaïfi devraient calmer une bonne fois pour toute cette polémique, s'ils ne veulent pas que cette dernière commence à impacter les résultats du club.