Vivement critiqué par les supporters Madrilènes pour son incapacité à porter son équipe offensivement en l'absence de Cristiano Ronaldo, l'(ex ?) International Français estime néanmoins ne plus rien avoir à apprendre du Football.

Lors d'une interview donnée à SoFoot dans le cadre de la promotion de la Tango League Adidas, Karim Benzema aborde un peu plus en détails sa relation avec son entraineur Zinédine Zidane. S'il apprécie le calme et la proximité de l'ex Ballon d'Or, il explique également que ce dernier lui donne peu - voire pas du tout - de consignes à son poste.

Tout simplement parce qu'il n'en a pas besoin.

Alors qu'il entame sa neuvième saison au sein de la Maison Blanche, il semble toutefois difficile de faire un procès à Benzema. Au fil des années, de nombreux joueurs de classe mondiale ont revendiqué son poste sur le front de l'attaque (Ruud Van Nistelrooy, Gonzalo Higuaín, Chicharito Hernández, Alvaro Morata et même Emmanuel Adebayor), aucun n'a réussi à s'imposer sur le long terme.

Transféré en 2009 pour "seulement" 35 millions d'euros (somme qui parait désuète au regard des 180 millions de Kylian Mbappé), ce qui fait, entre autre, la force de l'ex-Lyonnais, c'est son entente avec la superstar Cristiano Ronaldo. Une équipe possédant en son sein un joueur de la trempe du Portugais se doit de posséder des éléments capables de le faire briller.

Un simple faire valoir ?

Réduire Benzema au simple rôle de faire valoir du quadruple Ballon d'Or parait même réducteur. Effectivement, si sa capacité à être décisif dans les grands matches joue en sa faveur, sa finesse technique, son sens du jeu et sa qualité de frappe sont un poison pour les défenses adverses. Il représente également un danger constant en contre attaque - l'ADN du Real Madrid - étant souvent à l'origine de la fameuse avant dernière passe, de la passe décisive ou de la conclusion.

Il est abusif de faire porter à Benzema la responsabilité du petit coup de moins bien de l'attaque madrilène, illustré par le match nul 2-2 contre Valence. Un match ou le numéro 9 aura beaucoup vendangé. Mais aussi un match ou Marco Ansensio aura littéralement sauvé le navire en inscrivant un super doublé.

Une concurrence plus accrue encore ?

Cristiano Ronaldo, Isco, Marco Ansensio. Voilà les trois noms qui font saliver la presse Madrilène. Sobrement intitulée CIA, cette ligne d'attaque est censée mettre au placard la fameuse BBC (Benzema, Bale, Cristiano Ronaldo). Le Portugais jouerait alors à son poste, en pointe, et les couloirs seraient réservés aux deux pépites Espagnoles.

À Karim Benzema de prouver, une nième fois, qu'il ne sera pas facile de le déloger du front de l'attaque de son club de coeur.