La dernière affaire scandaleuse du producteur de cinéma Harvey Weinstein a fait beaucoup couler d'encre, et ce n'est pas fini. La parole des actrices s'est libérée, entraînant un déferlement salvateur de dénonciations, au travers du fameux #balancetonporc. Certains ont aussitôt fait le rapprochement avec plusieurs autres scandales politiques, qui avaient eut le seul mérite d'éliminer (au moins pour un moment) leurs piteux auteurs. D'autres s'en sont mieux sortis, mais in extremis, et qui ne doivent leur possible résurrection qu'à une douteuse prescription.

Et dans le football?

Par le passé, le Football a connu évidemment de nombreux scandales. Celui de la FIFA (entre 2011 et 2016) a été parmi les plus retentissants et très dévastateurs. La corruption est souvent monnaie courante dans les lieux de pouvoir et d'argent. Les revenus générés par le football (coupe du monde, droits télévisés, sponsors...) étant déjà énormes à l'époque, beaucoup ont voulu leur part du gâteau. Et certains ont été pris les mains dans le pot de confiture (comme Sepp Blatter, Michel Platini et l'ancien secrétaire jérome Valcke, tous suspendus plusieurs années.)

Aujourd'hui, nous retrouvons pourtant ce dernier dans une nouvelle affaire présumée de corruption, avec Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG et de BEIN sports.

Affaire en cours...

Que faire pour que les acteurs du football professionnel servent le football au lieu de s'en servir?

Attention, beaucoup de dirigeants, de joueurs, de présidents et autres acteurs du ballon rond ne sont pas tous pourris, au même titre que dans le monde politique, cinématographique ou dans bien d'autres domaines moins exposés!

La récurrence des affaires montrent, néanmoins, que la vigilance s'impose aussi dans le football. L'argent est, sans doute, une cause ou un facteur principal de toute malversation. L'argent est synonyme pouvoir, c'est le dénominateur commun, l'argent est le nerf de la guerre, et donc, à ce titre, il demeure incontournable. Il faut en faire un moyen et non un but!

Son encadrement et son contrôle sont pourtant très réglementés. Il faudrait peut être, tout comme pour la lutte contre le dopage, intensifier les contrôles. Les lois sont déjà nombreuses et il suffirait peut être juste de les appliquer plus efficacement (rallonger la fameuse prescription, par exemple...) pour réduire le football aux exploits purement sportifs.

Malheureusement, et comme supposé, le problème demeure difficile à résoudre, et les solutions n'existent qu' au cas par cas. La faute au "P.F.H." (putain de facteur humain), cher à Monsieur Hubert Reeves ...

Malgré tout, pour réduire de manière significative les risques, rien de mieux que l'éducation. Et dès le plus jeune âge. Les nombreux éducateurs font tous les jours un travail remarquable auprès des enfants dans le monde amateur.

Ce sont eux, en soutien des parents, qui inculquent les vraies valeurs humaines par l'intermédiaire de leur sport. Sans aller jusqu'au caractère sacré de l'éducation, comme le faisait O. Reboul, il faudrait sans conteste encourager toutes les valeurs de l'éducation, pour que les futurs responsables deviennent enfin de vrais hommes, avec tout ce que cela engendre !