L'enceinte de San Siro était pourtant pleine mais l’Italie, quadruple championne du monde ne disputera pas la coupe du monde, les rêves de Buffon se sont envolés. C'est une première depuis 1958, l’Italie ne fera pas parti du voyage en Russie, au même titre que les Pays-Bas, le Chili ou encore l’Algérie. Et pourtant, il y a avait de quoi faire dans ce match, tant les Suédois ont été fébriles.

Coaching discutable et déchaînement médiatique

Il n'y avait pas le droit à l'erreur hier après la défaite concédé vendredi dernier (1-0) sur le terrain suédois.

Giampero Ventura, sélectionneur de l’équipe d’Italie avait donc choisi un 3-5-2 pour affronter la Suède laissait beaucoup de monde perplexe avec à noté l'absence d'Insigne et El Shaarawy dans le onze de départ. Néanmoins, la domination nette italienne s’est faite ressentir tout au long du match avec beaucoup d’occasions (20 tirs contre seulement 3 pour les suédois) et 74% de possession. On retiendra le missile de Candreva à la 27e qui passe au-dessus de la barre, les tirs d’Immobile à la 40e et à la 71e, buttant sur un gardien suédois de grande classe ce soir-là.

La presse Italienne s'en est donnée à cœur joie ce matin titrant "une honte", "l'apocalypse". La Gazzetta dello Sport a titré un seul et unique mot "FINE" ("fin" en français).

Le Corriere dello Sport où l'on voit sur la première de couverture un grand nombre de joueur italien à terre titre "Fuori tutti !", littéralement "tout le monde dehors !". La Stampa n'est pas plus tendre avec ses joueurs avec en une Buffon pleurant dans les bras de Bonucci "Apocalisse azzurra, Mondiali addio" ("Apocalypse Azzurra, adieu le mondial").

L'équipe d'Italie va devoir se reconstruire et devoir tirer les enseignements de ces 180 minutes regrettables...

Nombreuses erreurs d’arbitrages

Au-delà du match et des réactions qu'il a suscité, plusieurs faits de jeu ont retenu l’attention. Notamment cette double main dans la surface, la première de Darmian à la 13e minute de jeu qui a touché le ballon de la main après son duel face à Marcus Berg, légèrement discutable certes.

Néanmoins, la deuxième main de Barzagli à la 28e l’est beaucoup moins. On voit clairement le joueur empêcher l’action de suivre son cours en stoppant le ballon du poignet.

Ces deux faits de jeu remettent une énième fois sur le tapis la question de l’arbitrage vidéo. Sujet qui divise beaucoup, entre ceux qui considèrent qu’il doit être mis en place le plus vite possible afin d’apporter une aide à l’arbitre et ceux qui pense que la magie du Football serait ternie, que les erreurs font partie du jeu.

Cependant, une chose est sûre, la squadra azzura regardera le mondial… depuis son canapé.