Difficile de rêver mieux pour Didier Deschamps et son équipe de France. Les Bleus craignaient le pire avant le tirage au sort de la phase de poules de la coupe du monde 2018 qui avait lieu vendredi en Russie. La France pouvait hériter de l'Espagne, de l'Uruguay, du Nigeria ou encore de la Suède. Ce sont finalement l'Australie, le Pérou et le Danemark qui croiseront la route des Tricolores. L'équipe de France partira donc favorite de son groupe, un statut que Didier Deschamps lui-même ne rejette pas. « Ça aurait pu être pire, tout le monde en a conscience, on connaît nos trois adversaires, nos horaires de matches, c'est déjà important par rapport à ce qui nous attend.

On va plancher avec mon staff sur la période de préparation », assure le sélectionneur. « On va mettre évidemment tout le sérieux pour étudier du mieux possible ces trois adversaires ». Même son de cloche du côté de Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football, interrogé au micro de beIN SPORTS. « C'est un tirage qui devrait nous permettre d'avancer. Mais il faut faire attention et bien étudier ces adversaires que l'on ne connaît pas beaucoup. Didier Deschamps va étudier cela ».

L'Australie pour commencer

Les Bleus débuteront donc leur Mondial 2018 par un match le 14 juin face à l'Australie, sans doute la formation la plus faible du groupe sur le papier. Occupant la 39ème place du classement FIFA, les Australiens sont revenus de très loin pour valider leur ticket la Russie.

Troisièmes de leur groupe de qualification de la zone Asie, les partenaires de Tim Cahill ont d'abord écarté la Syrie lors d'un premier barrage, avant de faire de même face au Honduras. L'Australie dont le principal danger se nomme justement Tim Cahill, joueur des New York Red Bulls et meilleur buteur de l'histoire de sa sélection.

Après l'Australie, place au Pérou pour les Bleus. Une sélection péruvienne qui a retrouvé le Mondial pour la première fois depuis 1982 grâce à un très bon parcours en qualification dans la zone sud-américaine. Finalement, la Blanquirroja devance le Chili et prend la cinquième place, synonyme de barrage face à la Nouvelle-Zélande.

Un barrage bien géré par les hommes de Ricardo Gareca, qui pointent à la 11ème place du classement FIFA. Une équipe qui peut compter sur un fort état d'esprit et sur des éléments expérimentés à l'image de Jefferson Farfán. La France devra donc se méfier du Pérou lors de son deuxième match programmé le 19 juin.

La France se méfie du Danemark

Enfin, le troisième et dernier match de la phase de poules opposera la France au Danemark le 24 juin. Une vieille connaissance pour les Bleus, qui avaient déjà affronté les Danois en phase de poules de la Coupe du monde 1998, mais aussi en 2002. Des Danois qui ont réalisé un parcours de qualification correct, terminant à la deuxième place de leur groupe derrière l'intouchable Pologne.

En barrage, le Danemark s'est fait peur mais a réussi à dominer l'Eire pour valider son ticket pour la Russie et ainsi retrouver une place à la Coupe du monde pour la première fois depuis 2010. Une équipe danoise peut-être un peu faible devant, mais qui peut compter sur une défense solide (Kasper Schmeichel, Simon Kjær, Andreas Christensen) et sur un milieu de grande qualité (Daniel Wass et Christian Eriksen, star de l'équipe). C'est justement face au Danemark que pourrait se jouer la première place de ce groupe C. Une première place décisive, puisqu'elle pourrait permettre d'éviter de croiser l'Argentine dès les 8èmes de finale. En effet, si la France a eu de la chance au tirage concernant la phase de poules, elle a la « malchance » de croiser la « poule de la mort », qui outre les Argentins, comprend aussi la Croatie, l'Islande et le Nigeria.