Cette année, les Jeux Olympiques se dérouleront sans la Russie. En effet, elle est accusée de dopage d’État et le Comité International Olympique la suspend pour les Jeux Olympiques d’hiver 2018 qui se dérouleront du 9 au 25 février à Pyeongchang. Plus précisément, 65 jours avant les ouvertures officielles.

Le vice-premier ministre russe a été banni à vie

Le vice Premier ministre russe a été banni à vie à cause du dopage d’État organisé en Russie où il est le premier responsable. D’ailleurs, il y a déjà 17 mois plus précisément en juillet 2016, un rapport a été reçu affirmant que les sportifs russes ont fait un dopage entre 2011-2015 et ont été sanctionné seulement par la fédération de l’athlétisme.

Après cette affirmation, des enquêtes ont été faites par deux enquêteurs envoyés par le CIO. Et donc, après 1 an et demi, des preuves accablantes contre la Russie ont été annoncé le 5 décembre 2017, éclairant la suspension légale de la Russie.

Ainsi, grâce à ses preuves, la Russie est écartée des Jeux Olympiques et pourra seulement y participer mais sous condition obligatoire et restreint. D’ailleurs, le CIO est très strict sur cette affirmation. Cette année la décision prise par la Comité International Olympique sur la Russie rentrera dans l’histoire des Jeux Olympiques car avant cela, le comité n’a jamais suspendu un pays entier pour les Jeux Olympiques.

Humiliation de la Russie

À trois mois de l’élection présidentielle, la sentence du CIO ce mardi à 19h30 met Vladimir poutine, président de la Russie face à une situation déconcertée.

En effet, en mois d’octobre, il a déjà sévèrement prévenu les athlètes russes de s’exercer et de d’évoluer dans la norme des Jeux Olympiques. Mais cette prévention du président s’avère inutile car les athlètes ont également utilisé des substances afin d’améliorer leurs capacités physiques. Et donc, soupçonné de dopage par le CIO, la Russie est sanctionnée.

Cette année, le titre remporté par la Russie auparavant ne sera plus que des souvenirs.

En dernière nouvelle, le CIO a affirmé que la Russie pourra y participer même suspendu mais sous drapeau olympique. Et donc, le président de la Russie n’a donc que deux options : accepter la décision du CIO ou boycotter l’événement olympique. Mais selon le président du CIO, Thomas Bach, « un boycott n’a jamais rien résolu. » Alors, quelle décision prendra la Russie ? Le verdict ne sera prononcé que le 12 décembre 2017.