Le pirate des Caraïbes ne semble pas regarder à la dépense, et risque de finir aussi démuni qu’Ed Wood ! Le rythme de vie trépidant de l’acteur de 53 ans, récemment séparé de Vanessa Paradis et Amber Heard, semble d'ailleurs le mener au bord du gouffre financier. En effet, durant ces dernières années, la star d’«Edward aux mains d’argent» a fait parler de lui pour d’autres raisons que sa prolifique carrière… Johnny Depp a ainsi dépensé 3 millions de dollars pour disperser les cendres d’un ami, le célèbre écrivain Hunter S. Thompson, grâce à un tir de canon réalisé à Aspen.

L’auteur de Las Vegas Parano était connu pour être un très bon ami de l’acteur. Ce n’est bien sûr pas tout : Depp a aussi dépensé 18 millions pour un yacht, 4 millions pour une maison de disque qui a fait faillite, plus de 30 000 dollars par mois pour du vin, 200 000 dollars mensuels pour des déplacements en jet privé, 150 000 pour sa sécurité personnelle, et 300 000 pour son staff composé de 40 personnes ! Ceci risque de pousser Charlie à vendre sa chocolaterie, après des noces funèbres…

Depp n’a, semble-t-il, pas réalisé la gravité de la situation

L’acteur, qui a dépensé ou gaspillé en moyenne 2 millions de dollars par mois ces dernières années, est donc poursuivi par The Management Group (TMG) à Los Angeles.

Ses remboursements tardent à venir, et la vedette de «Donnie Brasco» va sans doute devoir vendre une de ses 14 maisons, qui se trouvent à Hollywood, dans le Kentucky, et aussi en France. Le contenu de la plainte précise également que Mr. Depp possède pas moins de 45 voitures de luxe ( !). Ceci s’ajoute à la passion qu’éprouve le comédien pour l’art, surtout lorsqu’il s’agit de toiles de Warhol ou Klimt, ou pour la musique (il est l’heureux propriétaire de dizaines de guitares prestigieuses).

L’affaire va se terminer devant les tribunaux, puisque Johnny Depp a aussi, de son côté, déposé plainte il y a deux semaines contre TMG. Il demande d’ailleurs 25 millions de dollars à la firme ‘’pour avoir mal géré ses finances’’, par le fait, surtout, d’avoir engagé des prêts sans l’accord de l’intéressé. Le protagoniste de «Dead Man» va-t-il devoir tourner dans des navets pour éponger ses dettes ? Ceux qui connaissent sa filmographie, de qualité, en doutent très fort…