Magali Berdah, célèbre femme d'affaires et fondatrice de Shauna Events, se retrouve au cœur d'une tourmente judiciaire. Elle a été mise en examen pour diffamation par le rappeur Booba, avec qui elle est en conflit depuis plus d'un an. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, la papesse de la télé-réalité se confie en larmes, dévoilant les détails de cette procédure et exprimant son sentiment d'injustice.

Depuis que Booba a décidé de dénoncer les pratiques douteuses de certains candidats de télé-réalité en matière de placements de produits, Magali Berdah est devenue sa cible principale.

Les attaques du rappeur ne se sont pas limitées aux réseaux sociaux, elles se sont également étendues à la vie privée de la femme d'affaires, entraînant même des menaces de mort. Face à cette situation insoutenable, Magali Berdah a pris la décision de porter plainte pour cyber-harcèlement et diffamation.

Cependant, la situation a pris un tournant inattendu lorsque Magali Berdah a reçu une lettre lui signifiant sa mise en examen pour diffamation. Dans la vidéo émouvante, elle dénonce cette procédure qu'elle considère comme une tentative d'intimidation visant à la faire taire. Les larmes aux yeux, elle exprime son désarroi et explique que les tweets qu'elle avait publiés pour supplier Booba de mettre fin à son harcèlement seraient à l'origine de cette mise en examen.

Magali Berdah réagit à sa mise en examen

La réception de la lettre de mise en examen pour diffamation a été un choc pour Magali Berdah. Elle considère cette procédure comme une tentative de la faire taire et de l'intimider. "C’est une procédure bâillon pour me faire taire", a déclaré en larmes Magali Berdah. Dans sa vidéo YouTube, la fondatrice de Shauna Events exprime son désarroi et explique que cette mise en examen est liée à des tweets qu'elle avait publiés pour demander à Booba de mettre fin à son harcèlement.

" Parce que j’ai fait ces tweets en suppliant Booba d’arrêter ce carnage parce que ça a eu des impacts monstrueux. Ces tweets-là, c’était tous les jours, pendant 365 jours, à plusieurs reprises par jour, et bah, c’est moi qui suis mise en examen parce que j’ai supplié Booba de me laisser tranquille ". Elle dénonce le fait d'être mise en examen pour avoir supplié Booba de la laisser tranquille.

Booba quant à lui se s'est pas encore exprimer par rapport à la vidéo de Magali Berdah, cette affaire n'est donc pas près d'en rester là.

Le combat de Booba contre les "influ-voleurs"

Depuis plus d'un an, Booba mène une véritable croisade contre ce qu'il qualifie de "influ-Voleurs", dénonçant les pratiques douteuses de certaines stars des réseaux sociaux. Animé par sa passion pour le cinéma et l'authenticité, le Duc de Boulogne n'hésite pas à pointer du doigt les placements de produits frauduleux réalisés par certains candidats de télé-réalité. Son objectif : dénoncer les dérives de cette nouvelle génération d'influenceurs, qu'il considère comme une menace pour l'intégrité artistique et l'éthique publicitaire.

La guerre menée par Booba s'est principalement cristallisée autour de Magali Berdah, la tête de la plus grande agence d'influenceurs. Le rappeur s'en est pris à elle de manière répétée à travers ses réseaux sociaux, lançant une campagne de dénigrement qui a rapidement été relayée par ses nombreux fans. Cette attaque frontale a entraîné un véritable déferlement de haine envers Magali Berdah, qui a dû faire face à un harcèlement constant, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans sa vie quotidienne.

Mais pour Booba, son combat contre les influenceurs ne se limite pas à une simple querelle personnelle. Il voit en eux un danger pour le monde du cinéma et de la musique, déplorant la dégradation de l'art au profit d'intérêts mercantiles.

Selon lui, ces personnalités de la télé-réalité exploitent leur notoriété pour promouvoir des produits de manière frauduleuse, trompant ainsi leurs nombreux followers. Il appelle à un retour à l'authenticité et à l'intégrité, estimant que la créativité artistique et la qualité des contenus sont mises en péril par ces pratiques discutables.