Suite à l’accueil plus que mitigé du septième opus de Star Wars par les fans, Disney et LucasFilm avaient pour objectif principal de rassurer le public. Voulant lui montrer que l’univers Star Wars était encore vaste et à explorer, tout en faisant passer les faiblesses du précédent opus pour une petite erreur de parcours. Cet objectif a été atteint et largement dépassé. Sous la direction de Gareth Edwards (connu pour son film Godzilla), Rogue One : A Star Wars Story est (bien que le titre place Star Wars en seconde position) au cœur même de la saga.
On y apprend pléthore d’éléments qui restaient sans réponse, permettant aux fans de la première heure de comprendre enfin les premiers instants de l’épisode IV qui, depuis 1977, restaient assez mystérieux (d'où viennent les plans que la princesse Leia donne à R2D2, etc.). On retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de la saga : la Force (à la fois omniprésente et pourtant quasiment absente), Dark Vador, des batailles spatiales haletantes, des combats épiques, etc.
Que dire aux détracteurs?
Tous ceux qui critiquaient la baisse en réalisme de divers éléments (vaisseaux, chars) suite à l’utilisation parfois abusive d’effets spéciaux, seront ravis d’apprendre que ces éléments sont plus réalistes que jamais.
Ceci en alliant la technique de nos jours considérée comme archaïque des maquettes et la technologie moderne des effets spéciaux donnant un résultat bluffant de réalisme. Et ce n’est pas vous spoiler que vous dire que bien qu’étant surprenante la technique du morphing est particulièrement bien utilisée .
Je vous rassure, quelques défauts subsistent.
Il y a notamment le jeu de certains acteurs figurants assez décevant (les acteurs principaux étant irréprochables), une ou deux petite(s) facilité(s) scénaristique(s), et les moins adeptes du genre trouveront peut-être quelques longueurs. Pour résumer, les fans retrouveront dans ce film tout ce qui a pu leur plaire dans les épisodes précédents et les moins initiés pourront se laisser porter par une histoire fabuleuse et époustouflante à la hauteur de la saga planétaire.