Ce vendredi 17 juillet., plusieurs animateurs d'un centre de loisirs de la ville de Saint-Denis ont été suspendus après s'en être pris à une petite fille de deux ans. Selon les différentes informations qui ont été relayées, les quatre animateurs du centre s'en sont pris à la petite fille et ont posté la vidéo sur les réseaux sociaux. La vidéo a choqué de nombreux internautes, on y voit un des éducateurs pousser la pauvre enfant. Un comportement inadapté et choquant.
Ils postent des vidéos sur Snapchat
Les faits remontent à vendredi, des éducateurs ont eu la très mauvaise idée de poster les vidéos des violences que l'un de leur collègue a fait sur une petite fille.
En effet, si les faits sont indignes de la part d'adultes et incompréhensibles, mettre en avant de tels actes sur les réseaux sociaux a au moins eu le mérite d'identifier les coupables. Selon les premières informations qui ont été relayées, la petite fille n'arrivait pas à dormir. Comme de nombreux enfants de son âge, dans l'après-midi, faire une sieste est un moment important. A ce moment-là, un des éducateurs a commencé à pousser la petite fille qui est tombé, personne ne lui vient en aide. Pire encore, les autres adultes présents au moment de la scène ne daignent pas lui venir en aide. La ville de banlieue parisienne a décidé de suspendre les personnes présentes sur la vidéo. Une bonne nouvelle pour les parents des autres enfants qui ont confié leurs bambins au centre de loisirs.
Egalement, il est important d'insister sur le fait que ce ne sont pas tous les éducateurs qui ont un tel comportement.
Une plainte bientôt déposée par la famille ?
Selon les informations relayées, la famille de la fillette pourrait porter plainte prochainement. Dans un premier temps, les parents devraient rencontrer des membres de la mairie.
Ensuite, selon leur décision, ils pourraient constituer un dossier à charge contre le centre de loisirs et ensuite déposer une plainte officielle auprès des autorités. Également, la mairie a annoncé qu'en cas de dépôt de plainte, elle soutiendrait les parents et se porterait partie civile. Avec la vidéo postée sur les réseaux sociaux, il sera plus facile d'identifier la responsabilité de chacun.
La ville mettra également en place une cellule psychologique à destination des familles, des enfants et du personnel de mairie. Les séquelles psychologiques pourraient avoir des répercussions plus importantes sur le long terme.