Les mots nous manquent et on a vraiment du mal à comprendre ces parents qui décident d'avoir un enfant pour ensuite lui faire vivre un enfer. Si bien évidemment nous ne sommes pas en mesure de les juger, la justice s'est chargée des parents de la petite Maddilyn-Rose Stokes. Il y a quelques années, plus précisément en 2017, un drame familial est survenu en Australie. Dans des souffrances atroces, la petite fille de deux ans a été brûlée au second degré, avant de perdre la vie. Lundi, les parents ont été condamnés à 11 et 9 ans de prison. Shane David Stokes, 33 ans, et Nicole Betty Moore, 26 ans, ont reconnu les faits qui leur sont reprochés.
Ils ont plaidé coupable pour torture et homicide.
Affaire Maddilyn-Rose : des détails qui font froid dans le dos
Le rapport des enquêteurs est insoutenable et le calvaire que les parents ont fait vivre à leur enfant pendant au moins cinq jours est inconcevable. Tout d'abord, la petite fille a été ébouillantée par ses parents. Sans s'alarmer, ces derniers ont attendu des jours avant d'appeler les secours, mais il était dejà trop tard car la petite fille, brûlée sur plus de 50% de son corps va y laisser la vie. En effet, selon le rapport d'autopsie, elle est décédée d'une septicémie après avoir fait un arrêt cardiaque.
La justice australienne se devait de frapper un grand coup. Tant pour la mémoire de Maddilyn-Rose que pour l'opinion publique qui a pu suivre le déroulé de l'affaire dans les médias.
Si les parents ont plaidé coupable, ils ont perdu le soutien de tout le monde très rapidement. En apprenant les blessures causées par les parents, leur avocat a elle aussi été sous le choc...
Déjà reconnus coupables d’abus quelques années plus tôt
Ce faits divers fait froid dans le dos. Si on pensait avoir tout vu dans cette histoire, c'était sans compter sur les antécédents du couple.
En effet, dès les premiers jours de sa naissance, ils avaient été reconnus coupables de négligence envers leur petite fille. Alors qu'elle n'était âgée que de quelques mois, les parents ne lui donnaient pas assez à manger. Durant le procès, le juge a rappelé qu'à peine à l'âge de 8 mois, la garde de l'enfant avait été retirée aux parents pendant 7 semaines afin qu'elle puisse reprendre du poids et des forces.
Le dossier est d'autant plus accablant qu'un rapport d’autopsie a permis de découvrir que la petite Maddilyn avait avalé des antidépresseurs. Selon l’accusation, le médicament a été utilisé pour "calmer" la fillette. Des actes qui font froid dans le dos et qui montrent une nouvelle fois que la triste et courte vie de la petite fille n'aura été qu'un enfer.