Alors que la guerre en Ukraine continue de faire rage, de nouveaux moyens sont utilisés dans cette guerre moderne. Les drones, une arme efficace et sans perte humaine en cas de destruction de celui-ci.

Bayraktar : un drone de 12 mètres d’envergure

Ce drone de construction turque que possède l’Ukraine peut voler 27 heures avec une vitesse d’environ 220km/heure. Les possibilités avec ce drone sont remarquables : missions de reconnaissance, alertes, frappes de missiles… Ce qui provoque des dégâts redoutables dans l’armée Russe, le tout grâce à ses quatre missiles à guidage laser qui peuvent être tirés jusqu’à 10km de la cible.

Mais les avantages de celui-ci ne s’arrêtent pas là. Il coûte relativement peu cher si la comparaison est faite avec un avion Rafale qui coûte environ 120 millions d’euros, sans compter l'entraînement de toute une vie d’un pilote.

Les Switchblade : des drones américains kamikazes

Mais les drones de l’armée ukrainienne ne s'arrêtent pas au Bayraktar. Selon des sources évoquées par des responsables du congrès américain, les Etats-Unis pourraient envoyer des drones Switchblade à l’Ukraine.

Le Switchblade est petit, transportable dans un sac à dos et peut atteindre sa cible à une distance de 20 km tant qu’elle a été localisée par GPS. Le Switchblade 600 quant à lui, peut percer le blindage d’un char.

Il faut voir ce drone comme un petit missile autonome envoyé par mortier et qui va s'écraser sur sa cible. D’où le nom de drone kamikaze.

Son coût est faible. 6000 dollars pour le Switchblade 300 et 12.000 dollars pour le Switchblade 600.

Voici une courte vidéo de présentation du Switchblade 600 présente sur le twitter officiel OSINTtechnical.

Le pilotage des drones

Le pilotage de tels drones se fait de la même manière qu’un drone civil.

Une télécommande avec quelques boutons en plus ainsi qu’un écran qui permet de voir ce que le drone voit. Les deux drones présentés plus tôt sont des drones de “proximité”. Les pilotes se trouvent sur le terrain plutôt que dans une base à des centaines de kilomètres du lieu de lancement.

En règle générale, la formation des télépilotes passent par plusieurs centaines d’heures d'entraînements dans des centres spécialisés. Mais cela risque de se réduire du fait qu’avec une simple position GPS, le drone après avoir été lancé, se déplace automatiquement vers sa cible.

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