L’Allemagne est sous le choc. Une jeune fille dénommée Luise a été retrouvée morte dimanche après avoir disparu le samedi soir. Quelques jours après cette découverte, deux de ses camarades de classe ont reconnu être les auteurs de ce meurtre.

Luise a été tuée à coup de couteau par ses amies

La mort de Luise, une petite fille allemande âgée de 12 ans, a choqué les habitants de sa ville.

Cette adolescente a disparu samedi en fin d’après-midi après avoir rendu visite à l’une de ses camarades de classe. Domiciliant pas loin de Freudenberg, ville située à l’ouest du pays, les parents de la jeune fille ont alerté la police trois heures après sa disparition. Le corps sans vie de Luise a été découverte le lendemain près d’une piste cyclable en Rhénanie-Palatinat. Selon les enquêteurs, cette adolescente a été tuée par deux filles mineures, qui ne sont autres que ses camarades de classe. Les auteurs présumés ont avoué le crime. L’autopsie a révélé plusieurs blessures au couteau sur le corps de jeune fille.

L’arme du crime continuera d’être analysée.

Un acte criminel par vengeance

Après le meurtre, certains détails sont maintenant révélés. Les enquêteurs ont donné des explications sur les faits du crime. Il s’agirait d’une sorte de vengeance. Apparemment, les trois étudiants s’étaient disputés peu de temps avant cette tragédie. La victime se serait moquée de l’un des entourages de l’une des auteurs du meurtre. En outre, l’enquête se penche sur la manière dont Luise a été tuée. Aurait-elle été victime d’un excès de colère ou a-t-elle été attirée dans une embuscade ? Les nombreuses blessures par arme blanche trouvées sur le corps de la jeune fille indiquent au moins qu’une énorme haine a dû être impliquée.

Les auteurs présumés du meurtre placés dans un lieu protégé

Après leur première audition, des contradictions sont apparues. Ensuite, les deux adolescentes ont été interrogées à nouveau et auraient admis le fait. Toutefois, l’âge des auteurs pose problème aux enquêteurs. En effet, il n’y aura pas de poursuites pénales contre les auteurs. Vu que les suspects sont des mineures, elles ne sont pas pénalement responsables du point de vue judiciaire. Actuellement, elles sont désormais détenues dans une chambre protégée sous la garde du bureau de protection de la jeunesse. Lors de la conférence de presse donnée par les responsables en charge de cette affaire, le vice-président de la police de Coblence a annoncé : "Après 40 ans de service dans la police, il y a encore des événements qui nous laissent sans voix".

Actuellement, les jeunes deviennent de plus en plus agressifs. Selon le dirigeant du conservateur : "Le nombre de délits et d'actes violents de la part d'adolescents ou d'enfants de moins de 14 ans progresse depuis quelques années".